Quelque 500 personnes ont rendu samedi à Blangy-le-Château (Calvados) un dernier hommage à Arnaud Garcia, l’un des deux agents pénitentiaires tués mi-mai dans l’attaque de leur fourgon par un commando lourdement armé.
L’attaque sanglante survenue le 14 mai au péage d’Incarville (Eure) avait permis l’évasion de Mohamed Amra, un détenu multirécidiviste impliqué dans le trafic de stupéfiants, toujours recherché ainsi que ses complices.
Après des obsèques en présence d’un cercle familial restreint, le cercueil d’Arnaud Garcia, 34 ans, a été transporté dans un corbillard jusqu’au monument aux morts de Blangy-le-Château, une petite commune normande d’environ 700 habitants où résidait l’agent pénitentiaire.
Plus de 500 personnes se sont jointes à la procession ouverte par deux gardes républicains à cheval, accompagnés par des pompiers portant leur casque à la main en signe de deuil.
Le maire de la commune, Dorian Codge a salué un homme « joyeux, positif, battant » qui restera « un exemple dans la mémoire de la France ». Le sous-préfet de Lisieux, Guy Fitzer, a pour sa part rendu à un « serviteur de la France » dont la « vie a été consacrée à l’engagement au service de la République et de la Justice ». Leurs discours ont été suivis par une minute de silence.
Dans la foule, de nombreuses personnes étaient présentes afin de témoigner leur solidarité avec la famille du défunt, comme Maud Capon, présidente de l’Association des commerçants du village. « On connaissait tous Monsieur Garcia (le père d’Arnaud, ndlr), on est solidaires et on est venus le soutenir aujourd’hui » samedi, a-t-elle dit à l’AFP.
Laurence Houssaye, collègue de la femme d’Arnaud Garcia, a fait le déplacement depuis la commune voisine, Pont-L’évêque. Venue dire « un dernier au-revoir à Arnaud », elle a confié ressentir « beaucoup de haine et d’injustice ». Quelques élus étaient également présents, comme les sénatrices Corinne Féret et Sonia de La Provôté, ou encore le député Christophe Blanchet.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.