Tanguy David, responsable du mouvement jeune Génération Z dans le Calvados, fait l’objet d’un déferlement de haine depuis son apparition au premier meeting d’Éric Zemmour, le 5 décembre dernier à Villepinte (Seine-Saint-Denis).
Tanguy David, un jeune homme noir qui soutient Éric Zemmour, a expliqué au micro de RTL le 9 décembre dernier, avoir reçu 10 000 à 15 000 messages de haine. Il a expliqué avoir porté plainte et être sous protection. Depuis, il s’est fait agresser par des antifas, ainsi qu’il l’a révélé sur Twitter.
Les « anti-racistes » sont « les plus grands racistes de notre époque »
« Je viens d’être agressé par des militants antifascistes à Paris. J’ai été exfiltré précipitamment et je me trouve désormais en sécurité », a tweeté ce 20 janvier le jeune Tanguy David. « Je l’ai toujours dit : les « antifas » sont des groupuscules violents et parfois armés, que je qualifie de terroristes de l’intérieur car prêts à tout pour se débarrasser de ceux qui ne sont pas de leur avis. L’État doit traiter ces individus comme tel », a-t-il indiqué ce même jour sur le réseau social. Pour le jeune militant, ces gens qui se prétendent « anti-racistes » sont « les plus grands racistes de notre époque », a-t-il expliqué sur Twitter.
Le 9 décembre dernier sur RTL, Tanguy David soulignait qu’« Éric Zemmour ne défend pas une France entièrement blanche », mais défend « une France française », ajoutant que le candidat à la présidentielle défend profondément « une France avec des gens qui aiment le pays dans lequel ils vivent et qui respectent les lois de la République ».
« Si l’on est choqué par ma couleur de peau, c’est qu’il y a un problème »
Le responsable du mouvement jeune Génération Z dans le Calvados avait par ailleurs exprimé son incompréhension sur RTL, pointant que « si l’on est choqué par ma couleur de peau, c’est qu’il y a un problème ». Si ce jeune militant de 18 ans a rejoint les rangs d’Éric Zemmour, c’est d’une part pour ses idées, mais aussi en raison de « son amour pour la France ». « Nous avons tous les deux ce même amour pour ce pays et je suis heureux de le partager avec lui et toutes les personnes qui le soutiennent », avait-il justifié.
Tanguy David avait précisé qu’il subissait « des insultes, des menaces de mort », « de décapitation ». « Certains même disent avoir trouvé mon adresse, donc j’ai déposé plainte et une mesure de protection a été mise en place », avait-il indiqué. Pour donner une fourchette du nombre de messages haineux reçus, le jeune homme avait parlé de 10 000 à 15 000 messages.
« Personne ne doit payer le prix de sa pensée politique et de son engagement »
Il avait stipulé qu’en aucun cas, ces messages de haine provenaient des soutiens d’Éric Zemmour. « Les militants me soutiennent et je sais que je peux compter sur eux si j’ai besoin d’aide […]. Non, jamais un militant d’Éric Zemmour ne penserait à dire des propos racistes. […] Il n’y a aucun racisme parmi les personnes qui suivent Éric Zemmour, Éric Zemmour n’étant d’ailleurs pas raciste lui-même », avait-il renchéri.
« Personne ne doit payer le prix de sa pensée politique et de son engagement », avait encore glissé le jeune homme au micro de RTL, disant ne pas mériter ce qui lui arrive. Néanmoins, loin de le dissuader, ces attaques n’ont fait que renforcer son engagement auprès du candidat. « Pour ma part, vous me connaissez : je ne baisserai jamais la garde, ni les yeux. Et ce ne sont pas quelques dérangés, qui tremblent d’une colère grotesque lorsqu’ils me menacent pour que je change de rue, qui vont m’effrayer », a-t-il tweeté ce jeudi 20 janvier.
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