Une bande d’individus a passé à tabac un adolescent de 15 ans, aux abords d’un collège dans le quartier Beaugrenelle du 15e arrondissement de Paris, ce 15 janvier. Le pronostic vital de Yuriy, la victime, était engagé. Sa mère, Nataliya, a lancé un appel à témoins.
Après que Yuriy, un adolescent d’origine ukrainienne, a été passé à tabac le vendredi 15 janvier, il avait été transporté à l’hôpital Necker de Paris. Placé dans un coma artificiel, il avait subi une intervention chirurgicale de 8 heures afin de réparer ses blessures au cerveau. Si Yuriy manifestait quelques signes encourageants samedi et commençait « à se réveiller », il n’allait pas bien le lendemain matin, confie sa mère. Et dans l’après-midi, il n’allait « pas du tout », ajoute la cousine du jeune homme au Parisien.
L’Élysée a eu « un échange » avec Nataliya, selon l’entourage d’Emmanuel Macron, et l’enquête se poursuit. « Tous les moyens sont mis en œuvre pour que cette affaire soit résolue et que les auteurs soient rapidement identifiés et arrêtés », a déclaré dimanche à l’AFP le procureur de Paris Rémy Heitz.
De plus, de nombreuses célébrités ont apporté leur soutien à Yuriy. C’est le cas du footballeur Antoine Griezmann et de l’acteur Omar Sy, qui s’étaient émus samedi du sort de cet adolescent. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a également écrit sur Twitter ce dimanche : « Aucune impunité pour les auteurs de l’agression. » Le club de basket de l’Athletic Club de Boulogne-Billancourt dans lequel Yuriy s’entraîne lui a offert des ballons et un maillot dédicacé.
La scène de l’agression, d’une incroyable violence, a fait le tour des réseaux sociaux. La mère de Yuriy, désireuse de récolter toute information qui viendrait éclairer cette affaire, a créé une page Instagram appelée maman_de_yuriy. Elle a également a lancé un appel à témoins. Elle espère par ce biais retrouver les auteurs de cette terrible attaque.
La maman de Yuriy indique également que des copains de son fils l’ont rencontrée mais selon elle, ils « n’ont pas voulu dire » ce qu’il s’était passé. De plus, si la piste du règlement de compte entre bandes rivales de Beaugrenelle et de Vanves est sérieusement étudiée par les enquêteurs, le maire (LR) Philippe Goujon, pense qu’elle est peu probable. « Il y a de temps en temps des jeunes qui se regroupent là, car ils y sont assez tranquilles », souligne l’élu au Parisien.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.