Huit mineurs et un majeur ont été interpellés et placés en garde à vue pour « tentative d’assassinat » sur l’agression ultra-violente du jeune collégien à Paris.
L’enquête sur le passage à tabac mi janvier de Yuriy âgé de 15 ans, a conduit ce jeudi matin au placement en garde à vue de neuf jeunes, notamment pour « tentative d’assassinat », alors que la police s’intéresse à la piste d’une rixe entre bandes rivales.
Le parquet de Paris a précisé que ces neuf suspects ont été placés en garde à vue pour « des chefs de tentative d’assassinat, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et vol en réunion avec violences », confirmant une information du Point. Selon l’hebdomadaire, les interpellations ont eu lieu à Vanves (Hauts-de-Seine), ville limitrophe du sud-ouest parisien.
INFO LE POINT. Les interpellations ont eu lieu notamment à Vanves. Les 8 mineurs et le jeune majeur ont été placés en garde à vue pour tentative d’assassinat. https://t.co/S4EIq2ghgj @azizzemouri1
— Le Point (@LePoint) January 28, 2021
Rivalité entre bandes
Vendredi, des images de vidéo-surveillance de l’agression ont été diffusées sur les réseaux sociaux suscitant un vif émoi, jusqu’à la classe politique. On y voit une dizaine de jeunes en tenue de sport et blouson à capuche s’acharnant à coups de pied et d’un marteau sur une personne au sol, avant de l’abandonner. Le jeune adolescent a été conduit à l’hôpital dans un état grave.
Son pronostic vital n’est plus engagé, a annoncé sa famille. Au moment des faits, Yuriy se trouvait avec des amis sur la dalle de Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement.
L’enquête, ouverte pour « tentative d’homicide volontaire en réunion », doit examiner, entre autres, la piste d’une agression par une bande de jeunes de cités de l’ouest parisien et tenter d’établir le lien entre les différents protagonistes, a expliqué une source proche du dossier. Selon cette même source, le collégien « avait un tournevis dans sa poche » lors de son agression.
La piste d’un règlement de comptes entre bandes rivales est étudiée par les policiers de la 3e direction régionale de la police judiciaire (DRPJ).
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