Une aiguille à coudre trouvée dans une mangue dans un supermarché australien

25 septembre 2018 19:22 Mis à jour: 25 septembre 2018 19:22

Un client a trouvé une aiguille dans une mangue achetée dans un supermarché Coles à West Gosford, Nouvelle-Galles du Sud, le 17 septembre.

Après que le client l’a signalé au Brisbane Water Local Area Command le 20 septembre, la police a mené une enquête, a rapporté le Daily Telegraph.

« Ils l’ont gardée pendant deux jours et ont découvert plus tard, en la coupant, une petite aiguille », a déclaré l’inspecteur en chef Nigel Webber. « La police a saisi l’aiguille pour examen médico-légal. Personne n’a été blessé. »

Un porte-parole de Coles a dit au Telegraph : « Nous prenons la sécurité alimentaire au sérieux et cette affaire fait l’objet d’une enquête. »

Les responsables de la santé conseillent à tous de couper leurs fruits avant de les consommer.

Le député de QLD encourage la consommation de fraises

Le premier incident d’aiguilles à coudre apparues dans des fruits s’est produit le 9 septembre, lorsqu’un homme du Queensland a mordu une fraise et avalé une demi-aiguille, ce qui a entraîné une visite aux urgences. Depuis lors, d’autres cas de contamination des fraises ont été signalés, avec au moins un cas dans chaque État ou territoire australien.

La députée libérale fédérale Mme Lucy Wicks voulait rassurer sa communauté du Queensland en prenant des mesures décisives pour protéger les Australiens de la manipulation des aliments locaux.

Lucy Wicks a proposé un projet de loi, le projet de loi de 2018 modifiant le Code criminel (contamination des aliments), afin d’augmenter les peines pour les personnes qui manipulent ou contaminent des marchandises.

La peine d’emprisonnement maximale pour les infractions connexes passera de 10 à 15 ans.

Elle a encouragé sa communauté à soutenir les agriculteurs en continuant à acheter des fraises. Pour ceux qui ont encore des inquiétudes, elle a dit qu’ils pouvaient couper et inspecter les fraises avant de les manger.

Mme L. Wicks prévoit préparer des muffins aux fraises et au chocolat blanc pour ses enfants ce week-end, et ses collègues prévoient apporter leurs desserts préférés aux fraises au bureau.

Pour prévenir la contamination de leurs fruits par des aiguilles, Woolworths a pris l’initiative de retirer les aiguilles à coudre de leurs rayons, rapporte news.com.au.

« Nous avons pris la précaution de retirer temporairement les aiguilles à coudre de la vente dans nos magasins. La sécurité de nos clients est notre priorité absolue », a déclaré le porte-parole de Woolworths sur le site de nouvelles.

Pendant ce temps, Coles a dit qu’ils n’avaient pas l’intention de retirer les seringues de leurs étagères.

Ils ont plutôt pris leurs propres précautions en faisant inspecter leurs fraises le long de la chaîne d’approvisionnement avant qu’elles n’arrivent sur les tablettes.

« Nous avons travaillé avec nos fournisseurs pour mettre en place des mesures de contrôle supplémentaires afin de nous assurer que les fraises sont inspectées avant d’être envoyées dans les supermarchés », a déclaré une porte-parole de Coles à news.com.au.

Le premier coupable attrapé

Une fillette de 12 ans de la Nouvelle-Galles du Sud a été arrêtée le 19 septembre après avoir avoué qu’elle avait mis des aiguilles dans des fraises, croyant que c’était une drôle de farce.

Au départ, on croyait que le jeune suspect était un homme, mais la confusion était due au fait que le commissaire de police adjoint par intérim de la Nouvelle-Galles du Sud, Stuart Smith, a mal parlé lorsqu’il a traité la suspecte de « lui », a indiqué SmoothFM.

La police a attrapé la jeune fille en train de mettre des aiguilles dans des fraises. Elle a expliqué qu’elle l’avait fait pour montrer à ses amis d’une école des Blue Mountains en Nouvelle-Galles du Sud.

Après qu’une élève l’a signalé à la police, la police et ses professeurs lui ont parlé à la maison et l’ont fait avouer.

La fillette de 12 ans fera l’objet d’une mise en garde à l’intention des jeunes.

Les agriculteurs qui ont du mal à faire une vente

Les agriculteurs australiens ont été affectés par cette « farce ».

La ferme familiale de Stephanie Chheang a jeté toutes ses fraises en trois jours parce qu’aucun des détaillants du marché n’a voulu prendre ses fraises à cause de la peur des aiguilles.

Ils ont dû utiliser des détecteurs de métaux et d’autres équipements pour assurer la sécurité des produits.

Références :

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