Après avoir sévi en Isère et en Savoie, un mystérieux « empoisonneur » avait commencé à faire de même à Bugey dans l’Ain depuis le début janvier 2019. Les animaux attaqués – chats et chiens – avaient généralement les mêmes symptômes. Cependant, dans l’Ain, le coupable s’avère ne pas être un humain ni un criminel.
Cherchant le ou les auteurs des empoisonnements d’animaux, la gendarmerie de l’Ain avait même publié une alerte le 31 janvier sur sa page Facebook avec un appel aux témoignages : « Depuis le début du mois de janvier 2019, les réseaux sociaux font état de plusieurs cas d’empoisonnement dont auraient été victimes des chiens et des chats dans le secteur du Sud-Bugey. Des faits auraient également été constatés depuis décembre 2018 dans l’avant-pays savoyard et le Nord-Isère. »
Quelques semaines ont passé depuis cet avis, et Le progrès rapporte que des analyses sanguines ont été réalisées sur trois animaux qui avaient des symptômes d’empoisonnement. Les résultats démontrent que dans leur cas, il ne s’agit nullement d’un empoisonnement criminel.
Le véritable coupable serait… les noix. Les vétérinaires se sont rendu compte que les animaux malades dans l’Ain avaient soit consommé des noix, soit ils vivaient à proximité de noyers. Les coques vertes des noix tombées au sol à la fin de l’été auraient ensuite pourri, ce qui a généré des moisissures toxiques appelées mycotoxines, dangereuses pour la santé des animaux s’ils en ingèrent.
Malheureusement, si le coupable a été trouvé pour les cas d’empoisonnement de l’Ain, celui ou ceux qui sévissent en Isère et en Savoie sont toujours recherchés.
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