Alexandre Benalla n’a « jamais été protégé par l’Élysée », a assuré jeudi Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse, ajoutant que son ex-collaborateur, au cœur d’un scandale avait commis « des fautes très graves ».
« Il n’y a jamais eu de prébende pour Alexandre Benalla à l’Élysée, il n’a jamais été protégé par l’Élysée », a souligné le chef de l’État. « Est-ce que je regrette de l’avoir embauché à l’Élysée ? Non parce que je pense que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte (…) C’est sans doute pour ça que je lui en veux encore plus », a-t-il ajouté.
« Il a fait des fautes très graves. Sait-on tout aujourd’hui ? Je ne sais pas, il a droit à la présomption d’innocence, aussi, comme tout citoyen dans la République« , a ajouté M. Macron au sujet de son ex-collaborateur mis en examen pour avoir notamment frappé des manifestants le 1er mai à Paris.
#GiletsJaunes. Dans une #démocratie digne de ce nom, on ne bafoue pas le droit de manifester, on n’éborgne ni ne mutile ses opposants, on n’arrête pas les #journalistes, on ne protège pas des #Benalla. La France est-elle encore une démocratie digne de ce nom?
— Esther Benbassa (@EstherBenbassa) 22 avril 2019
« Mais de ce fait, quoique n’ayant jamais été protégé par l’Élysée, qui l’a sanctionné, qui l’a ensuite licencié et qui n’a jamais cherché à le protéger à l’égard de quelque service administratif (que ce soit) ou du grand public, il n’a pas donné une bonne image », a souligné Emmanuel Macron. M. Benalla avait été licencié par l’Élysée, le 22 juillet 2018.
Bombardé Lieutenant-Colonel de gendarmerie à 25 ans alors qu’il était Brigadier, bénéficiant d’un arrêté de port d’arme délivré illégalement par le préfet de police, parachuté responsable de la coordination de la sécurité du PR, #Benalla n’a jamais été protégé par l’Elysée… https://t.co/qyyIVSY89s
— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 27 avril 2019
Le chef de l’État a dit ne pas regretter « les choix faits à d’autres moments, parce que je ne savais pas tout ». « Quand vous décidez d’employer quelqu’un, il y a une part de risque et la responsabilité qui va avec. C’est ma part de responsabilité, voilà. Mais on en a sans doute beaucoup fait sur cette affaire, peut-être trop », a-t-il conclu.
D. S avec AFP
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