Allemagne : 92% des activistes d’extrême-gauche « Antifa » vivent chez papa-maman

Par Germain de Lupiac
16 juin 2019 10:12 Mis à jour: 12 juillet 2019 20:32

Un rapport officiel allemand a montré que la majorité des activistes d’extrême-gauche arrêtés à Berlin lors de manifestations sont des hommes (84%), âgés de 18 à 29 ans (72%) qui vivent chez leurs parents (92%).

Selon le rapport Verfassungsschutz réalisé en Allemagne en 2017 par le Bureau Fédéral de la Protection de la Constitution, les militants d’extrême gauche de l’antifa sont le plus souvent des hommes entre 21 et 24 ans, avec un niveau d’étude moyen, ne travaillant pas et dans 92% des cas, habitant encore chez leur parents.

Sur 873 suspects ayant fait l’objet d’une enquête (84% d’hommes et 16% de femmes). 72% d’entre-eux étaient âgés de 18 à 28 ans, 90% étaient célibataires, 34% avaient un niveau d’étude moyen et 29% un niveau d’étude supérieur. Un individu sur 3 était aussi sans emploi et 4 sur 10 avaient déjà été des délinquants auparavant.

Concernant le type de délits commis par l’antifa, 95 % des cas sont violents allant de la provocation publique aux agressions contre les représentants de l’ordre, en passant par des agressions physiques ou crimes incendiaires. Entre 2009 et 2013, on attribue aux militants de gauche (secteur de Berlin) 11 tentatives de meurtre et 2 homicides pouvant entraîner la mort (adversaire tabassé).

(VALERY HACHE/AFP/Getty Images)

La situation est relativement semblable en France

Selon Vincent Tournier, maître de conférences de science politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble, il est très probable que les conclusions soient convergentes avec la situation en France. Les activistes sont aussi très majoritairement des hommes, ce qui est « d’ailleurs un paradoxe que devraient analyser les militants d’extrême-gauche, souvent imprégnés d’une idéologie anti-sexiste ».

Selon lui, on voit aujourd’hui une profusion de mouvement d’extrême gauche : zadistes, Black Blocs, No Border, militants vegans, animalistes, etc. alors que les médias se focalisent sur l’extrême droite. Pourtant, les actes violents venant des antifa ont doublé ces dernières années, allant jusqu’à l’homicide.

Les « adversaires » de ses activistes sont principalement des policiers pour 80% des cas, et 15% des activistes d’extrême-droite – la haine anti-flic étant un invariant de l’ultra-gauche. Mais les risques sont relativement faibles: « Le fait de s’en prendre à des policiers est une activité peu risquée, surtout en Allemagne, car les forces de l’ordre des sociétés occidentales sont normalement préparées pour limiter la répression. ». Ces derniers feraient davantage preuve de retenue, c’est pourquoi ils sont plus facilement la cible de ces groupes extrémistes.

Comment l’antifascisme convainc ses partisans d’abandonner leur responsabilité individuelle

Un élément important de l’endoctrinement socialiste est la conviction qu’un individu ne doit plus être considéré comme indépendant de l’État, et comme l’État a alors la responsabilité absolue sur tous les aspects de notre vie, toute question devient d’ordre politique. L’antifascisme est la partie extrême et violente de cette doctrine.

Le socialisme, comme Karl Marx et ses héritiers l’ont envisagé, n’est que le stade initial du communisme. C’est là où l’État prend le contrôle des moyens de production et des mécanismes du pouvoir, et les utilisent pour conduire la société vers les objectifs finaux du communisme : la destruction de la morale, de la tradition, de la famille et de toutes les structures sociales établies.

L’Antifa promeut un mélange d’anarchie et de communisme. Ce groupe a été formé en Allemagne dans les années 1920 en tant que section de violence et d’intimidation du Parti communiste d’Allemagne (KPD).

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