Cinq cent manifestants se sont rassemblés le 29 octobre dans les rues de Fribourg en Allemagne pour dénoncer le viol collectif d’une étudiante de 18 ans par des migrants et la politique migratoire du pays. Une contre-manifestation s’est organisée au même moment par des militants socialistes.
Le 14 octobre 2018, une jeune femme de 18 ans a été droguée dans une boîte de nuit de Fribourg-en-Brisgau et violée ensuite collectivement par une quinzaine d’individus pendant quatre heures. Après ce viol, la police allemande a arrêté et placé en détention huit hommes, selon les indications fournies le 26 octobre par la police et le parquet de Fribourg.
Sept des suspects sont de nationalité syrienne et sont âgés de 19 à 29 ans, le huitième est un allemand de 25 ans. Selon la police, la jeune femme s’est fait offrir une boisson par un inconnu dans une discothèque de Fribourg dans la nuit du 14 octobre. Vers minuit, elle a quitté la discothèque en compagnie de cet homme. Selon la victime, elle aurait tout d’abord été agressée sexuellement par l’un des huit individus dans un buisson. Puis les sept autres ont abusé d’elle à tour de rôle pendant 4h.
Suite à cette agression sexuelle gravissime, des membres du parti conservateur allemand AfD ont organisé une manifestation le 29 octobre dans les rues de Fribourg pour dénoncer ce viol et les conséquences de l’immigration illégale en Allemagne.
« Nous voulons envoyer le signal que les choses ne peuvent pas continuer ainsi » disait un de ses manifestants selon Welt.de.
Au même moment, près de 2 000 personnes de la gauche et de l’extrême gauche allemandes ont tenté de les bloquer et ont manifesté avec des drapeaux rouges et des pancartes avec des slogans du type: « De quelle question stupide l’AFD est la réponse? » ou encore « L’AfD hait Fribourg! ».
D’autres slogans étaient mélangés: « Pour un féminisme antiraciste » pouvait-on lire sur la pancarte d’une jeune femme. Sur la vidéo, on peut les entendre huer et insulter les manifestants.
Le maire sans étiquette de Fribourg, Martin Horn, a pris la parole suite à cet évènement: « Il n’est pas approprié de bloquer une manifestation. Même les partisans de l’AfD sont des citoyens de notre État et ont des droits fondamentaux. »
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