La maire socialiste de Paris a critiqué jeudi les publicités de l’association pro-vie Alliance Vita se disant « profondément choquée ». La régie publicitaire qui gère les espaces de la SNCF et de la RATP a annoncé le retrait de plusieurs affiches suite à la requête d’Anne Hidalgo.
Jeudi 2 janvier, l’association pro-vie Alliance VITA lançait une campagne d’affichage dans le métro et certaines gares de la capitale parisienne. Sur ces affiches, on pouvait lire: « La société progressera à condition de respecter la maternité » , « La société progressera à condition de respecter la paternité » , « La société progressera à condition de respecter la vie » ou encore « La société progressera à condition de respecter la différence » accompagnées de portraits d’hommes, de femmes et d’enfants.
Ces affiches n’ont rien de choquant, ni l’image ni le texte. Ce qui y est écrit est rigoureusement exact et, n’était l’auteur, serait parfaitement consensuel.
C’est donc cet auteur lui-même que certains souhaitent empêcher d’apparaître dans l’espace public.
Une idée du fascisme. pic.twitter.com/MvsYDA1wJs— h2brgrd (@h2brgrd) January 2, 2020
Mais la maire de Paris, Anne Hidalgo, a demandé le jour même le retrait des affiches en question : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale » a-t-elle déclaré sur Twitter demandant le retrait express des publicités.
Jeudi soir, Médiatransports, qui gère les espace publicitaires de la SNCF et de la RATP, s’est alors exécuté a annoncé l’Obs, en retirant deux affiches, celles concernant «la maternité» et la «paternité». «Les dysfonctionnements liés aux grèves expliquent cette présence non conforme à nos principes de neutralité», a précisé Valerie Decamp, présidente de Médiatransports, sur Twitter.
Mediatransports retire ce soir les deux visuels relatifs a la protection de la maternité et de la paternité. Les dysfonctionnements liés aux grèves expliquent cette présence non conforme à nos principes de neutralité.@Anne_Hidalgo
— Valerie Decamp (@valeriedecamp) January 2, 2020
De son côté, Tugdual Derville, d’Alliance VITA et fondateur d’A Bras ouverts s’est défendu sur Twitter: « Ces affiches n’ont rien de choquant, ni l’image ni le texte. Ce qui y est écrit est rigoureusement exact et, n’était l’auteur, serait parfaitement consensuel. C’est donc cet auteur lui-même que certains souhaitent empêcher d’apparaître dans l’espace public. Une idée du fascisme »
Ces affiches n’ont rien de choquant, ni l’image ni le texte. Ce qui y est écrit est rigoureusement exact et, n’était l’auteur, serait parfaitement consensuel.
C’est donc cet auteur lui-même que certains souhaitent empêcher d’apparaître dans l’espace public.
Une idée du fascisme. pic.twitter.com/MvsYDA1wJs— h2brgrd (@h2brgrd) January 2, 2020
Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés.
Certains internautes ont republié des publicités d’une campagne récente contre le sida. Cette campagne avait été diffusée pendant des mois dans les rues de Paris montrant des couples d’hommes homosexuels accompagnés des slogans: « Sexe entre homme », « Avec un inconnu » , »Pour un week-end », »Un coup d’un soir », etc. Aucune de ces affiches n’avaient pourtant été retirées, malgré les nombreuses plaintes de parents et d’associations.
Les situations varient… Les modes de protection aussi :
? #Préservatifs
? #Dépistages
? #PrEP
? #TasP
? #TPE
https://t.co/6RL81g8PLF pic.twitter.com/MxzkBUdlA4— Sexosafe.fr (@sexosafe_SPF) November 18, 2016
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