Les Français travaillant dans le secteur médical sont tenus de se faire vacciner contre le virus du PCC, sous peine d’être suspendus de leur emploi sans rémunération, en vertu de la nouvelle obligation vaccinale du président Emmanuel Macron, entrée en vigueur le 15 septembre.
Il y a deux mois, M. Macron avait ordonné au personnel hospitalier, aux techniciens ambulanciers, aux employés des maisons de retraite, aux médecins, aux pompiers et aux personnes s’occupant des personnes âgées ou infirmes à leur domicile – soit quelque 2,6 millions d’employés au total – de se faire vacciner contre le Covid-19 avant le 15 septembre, mais des centaines de milliers de personnes ne se sont pas encore conformées à cette nouvelle règle.
Selon l’autorité sanitaire du pays, 300 000 employés français actifs dans le domaine médical ne sont pas vaccinés et certains hôpitaux craignent que le manque de personnel ne vienne s’ajouter à leurs difficultés, rapporte l’Associated Press. Il n’est pas certain que ces travailleurs soient licenciés immédiatement, car un tribunal de première instance a interdit le licenciement pur et simple du personnel.
Les personnels de santé qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin devront passer un test Covid-19 tous les trois jours jusqu’à ce qu’ils aient reçu leur deuxième dose – le 15 octobre est la date limite pour l’administration des deux vaccins.
Selon le gouvernement français, au 7 septembre, environ 84 % du personnel des maisons de retraite et des établissements de santé avaient reçu deux doses de vaccin.
Les entreprises et les employeurs sont soumis à des sanctions s’ils ne se conforment pas à l’ordonnance de M. Macron et reçoivent des amendes de 135 € qui peuvent grimper jusqu’à 3 750 € en cas de trois amendes en un mois, ont rapporté Les Dernières Nouvelles d’Alsace. Les sanctions peuvent également être assorties d’une peine de 6 mois de prison.
Ce n’est pas éthique
Emmanuel Chignon a réussi à maintenir sa maison de retraite de l’ouest de la France en activité pendant la pire pandémie de virus du PCC (Parti communiste chinois), mais il est aujourd’hui confronté à une nouvelle crise : le personnel préfère démissionner plutôt que de se conformer à l’obligation gouvernementale de se faire vacciner.
« Nous avons l’impression de vivre une troisième vague, mais cette fois, il s’agit d’une vague de ressources humaines », a dit M. Chignon le 14 septembre dans la maison de retraite qu’il dirige à Bordeaux, au sud-ouest de Paris.
M. Chignon a expliqué que les nouvelles règles de Macron le laisseront à court de personnel pour s’occuper des résidents : 6 ou 7 membres du personnel n’avaient pas eu leurs vaccins au moment de l’entrée en vigueur du mandat, et devraient donc être retirés des horaires de travail.
Vanessa Perotti, une aide-soignante de l’hôpital Beaujon à Clichy, une banlieue ouvrière de Paris, fait également partie des travailleurs qui ont décidé de ne pas se faire vacciner et qui ont préféré quitter leur emploi dans le domaine médical.
« Je suis dégoûtée. De toute façon, il n’y a rien que je puisse faire. Je dois simplement l’accepter », a-t-elle déclaré à Reuters lors d’une manifestation organisée par un syndicat.
« Je ne vais pas me forcer à me faire injecter quelque chose juste pour travailler », a dit Vanessa Perotti. « Peut-être que c’est nocif, peut-être pas, mais je ne veux pas que quelqu’un me l’impose. Ce n’est pas éthique, nous sommes libres de faire ce que nous voulons de notre corps. »
Pas de passe sanitaire !
L’obligation de vaccination et le système français de passe sanitaire ont suscité des protestations massives pendant neuf week-ends consécutifs, avec une autre manifestation le 15 septembre à Paris.
Le ministère français de l’Intérieur a dit que 120 000 personnes ont rejoint les dernières protestations à l’échelle nationale, rapporte France24. La semaine dernière, environ 140 000 personnes avaient manifesté.
Le passeport de vaccination, surnommé « passe sanitaire » par le gouvernement, est nécessaire pour entrer dans les restaurants, les clubs et un certain nombre d’autres lieux publics. Alors que certains médias ont tenté de qualifier les manifestations d’« anti-vaccins », de nombreux manifestants ont dit qu’ils étaient contre les passeports vaccinaux et les mandats, et non contre les vaccins eux-mêmes.
« Que nous soyons vaccinés ou non, nous sommes contre le fait de le rendre obligatoire », a déclaré à l’AFP une aide-soignante d’une cinquantaine d’années, qui a souhaité rester anonyme.
Les passeports vaccinaux ont été signalés par une variété d’organisations, y compris des groupes de libertés civiles, comme créant une société à deux vitesses entre les vaccinés et les non-vaccinés.
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