Quinze jours après la date butoir à laquelle les pompiers devaient s’être soumis à l’obligation vaccinale contre le Covid-19, le bilan fait état de 199 sapeurs-pompiers non-vaccinés dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. C’est ce qu’a rapporté le directeur du service départemental d’incendie et de secours des Alpes-de-Haute-Provence, qui s’est exprimé sur le plateau de BFM DICI, ce jeudi 30 septembre 2021.
« C’est toujours trop »
Selon les propos de Christophe Paichoux, directeur du service départemental d’incendie et de secours des Alpes-de-Haute-Provence, sur plus de 1 500 sapeurs-pompiers que compte le département, 199 ne sont toujours pas vaccinés, ce qui a entraîné leur suspension. Ils avaient jusqu’au 15 septembre pour recevoir au moins la première injection de vaccin contre le Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).
« C’est toujours trop », souligne Christophe Paichoux en parlant des 199 personnes suspendues dans son département. « On a trois catégories de population, au sein de nos sapeurs-pompiers », explique-t-il. La première catégorie englobe ceux qui se sont fait vacciner sans hésitation, ils représentent d’ailleurs l’immense majorité. La seconde catégorie comprenait les sapeurs-pompiers inquiets, qui se posaient des questions auxquelles « notre service de santé et l’encadrement du SDIS » se sont efforcés de répondre, indique encore le directeur du SDIS des Alpes-de-Haute-Provence. Enfin, il y a les personnes qui restent opposées à cette vaccination.
Un impact « relativisé »
Il fait remarquer que 15 jours plus tôt, 280 sapeurs-pompiers ne remplissaient pas l’obligation vaccinale, donc ce chiffre a déjà considérablement baissé. « La passion de l’engagement en tant que sapeurs-pompiers est plus forte que les inquiétudes liées à cette vaccination », se rassure-t-il, ajoutant que c’est surtout cela qu’il veut retenir.
Il stipule encore que parmi ces 199 pompiers, certains étaient très disponibles et d’autres moins, donc l’impact sur le fonctionnement de la profession est « relativisé ». En temps normal, le fonctionnement du SDIS est « fragile » et « compliqué », avance-t-il. Pour lui, cette situation incite encore plus à « encourager les citoyens qui ont envie de s’engager » à venir rejoindre les rangs des pompiers.
En outre, Christophe Paichoux mentionne qu’entre juillet et août de cette année, il y a eu « plus de 3100 interventions », alors qu’en 2020, seulement 2800. Une augmentation qui serait due, selon lui, à « l’augmentation de la fréquentation touristique dans le département ».
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