La priorité des enquêteurs consiste pour le moment à identifier la victime, qui aurait entre 20 et 30 ans, et à rechercher les causes du décès.
Le 25 décembre, vers 10 heures, une joggeuse a découvert le cadavre d’une femme d’une vingtaine d’années dans le parc de la Valmasque, à Mougins, une commune d’environ 19 000 habitants située entre Cannes et Grasse.
En partie calcinée, la dépouille de la victime gisait à proximité de l’étang de Fontmerle, non loin de la métropole de Sophia-Antipolis.
Selon Fabienne Atzori, procureur de la République de Grasse, le corps était aussi partiellement dénudé.
« On a vu le corps par terre, on croyait que c’était un mannequin. Il y a une infirmière qui a touché et qui a dit : ‘Non, non c’est bien un corps’. Elle était recroquevillée avec le feu, elle avait une position bizarre, ce n’était pas beau à voir », a raconté Bernard – un des premiers témoins arrivés sur les lieux du drame – aux journalistes de BFMTV.
« Un jour de Noël tu arrives et tu tombes là-dessus, ce n’est pas top. Les gens pensaient que ce n’était pas un vrai corps et les gendarmes sont arrivés. Tu penses à la famille, tu penses à tout ça, c’est pas top », ajoute-t-il.
Une enquête qui s’annonce complexe
Les investigations ont été confiées à la brigade de recherches de la gendarmerie de Cannes, qui devrait recevoir le concours de la section de recherches de la gendarmerie de Fréjus « au vu de la complexité de l’enquête qui s’annonce » a précisé Mme Atzori.
Les enquêteurs cherchent à identifier la victime, alors qu’aucune disparition n’a été récemment signalée dans le secteur où elle a été retrouvée.
« Nous privilégions deux axes prioritaires, l’identification du corps et la recherche des causes du décès », a indiqué le procureur de la République de Grasse, dont les propos ont été rapportés par les journalistes du Dauphiné Libéré.
Une cinquantaine de militaires ont passé les cinq hectares du parc de la Valmasque au peigne fin après la découverte du corps. Le dispositif a été levé ce jeudi.
Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de la victime devraient permettre aux enquêteurs d’en savoir davantage concernant les causes exactes de son décès.
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