À Antibes (Alpes-Maritimes), la police est intervenue pour déloger un homme qui réalisait des sculptures de sable sans autorisation. Des internautes se sont indignés sur les réseaux sociaux.
Contre monnaie sonnante et trébuchante, armé de couteaux et de pinceaux, cet homme sculpte avec habileté durant des heures, composant des familles d’animaux, bien souvent des chats, des chiots et des chiens, dans les rues mêmes d’Antibes. L’été précédent, il avait déjà été aperçu en Haute-Savoie, rapporte France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais l’artiste, d’origine étrangère, s’est fait limoger à quatre reprises par la police municipale d’Antibes, provoquant de vives réactions d’indignation sur les réseaux sociaux.
Des internautes se sont en effet scandalisées de voir l’artiste ainsi traité, empêché de sculpter à loisir. « Sans ces artistes de rue, qu’ils soient musiciens, chanteurs, peintres, dessinateurs, danseurs, sculpteurs… etc. Les villes seraient mortellement tristes et ennuyeuses ! Pourquoi interdire l’art dans la rue, quel qu’il soit ?! En quoi et qui gêne-t-il ? » s’est demandé l’un d’eux. Un autre, qui a qualifié les œuvres de l’artiste de « street art », a déclaré : « Très beau travail, mais la police municipale le chasse en permanence. Ce matin, il a dû partir de la rue de la République ! »
La police d’Antibes déloge un sculpteur de sable dans la rue : tollé sur les réseaux sociaux, explicationshttps://t.co/Dl8c1VlqLy #StreetArt #Antibes pic.twitter.com/WrOgRI9riA
— France 3 Côte d’Azur (@F3cotedazur) July 2, 2021
S’il effectue une demande d’occupation du domaine public, tout rentrera dans l’ordre !
Cependant, la Ville d’Antibes a expliqué à France 3 qu’elle souhaitait simplement que l’artiste se plie à certaines règles. Elle exige effectivement de lui qu’il fasse une demande d’occupation du domaine public (AOT), ce qui lui permettrait de réaliser ses œuvres éphémères sur la commune en toute légalité. « Les musiciens le font tous. Ainsi, ils peuvent se produire tranquillement de 12 à 14 heures et de 17 à 22 heures sur un point précis de la commune », a indiqué la Ville à France 3. Toutes les autorisations de ce type sont d’ailleurs accessibles sur le site de la mairie.
Et si certains passants à l’œil critique estiment que le travail de cet artiste est exécuté à partir de moules en plastique, d’autres en revanche ont certifié l’inverse, mentionnant que tout redevenait du sable ensuite.
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