Marie-Rose Meyer, âgée de 58 ans, a été jugée ce jeudi 14 novembre au tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) pour escroquerie. En effet, cette femme a dissimulé le corps de sa mère – visiblement décédée en 2006 – dans le garage de la maison familiale d’Erckartswiller, afin de toucher sa pension retraite.
Falsifiant la signature de sa mère pendant plus de 10 ans, Marie-Rose Meyer a donc perçu de manière totalement frauduleuse, la somme de 170 000 euros. Le cadavre de la défunte avait été dissimulé «sous une dalle de béton et une quantité importante de prospectus publicitaire», d’après Les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Lorsque Laurent Gerardin, le substitut du procureur, interroge Marie-Rose Meyer : «Quand votre mère est-elle morte exactement ?», elle se dit incapable de répondre.
Laurent Gerardin précise par ailleurs : «Un médecin légiste a réalisé une autopsie sur le corps de votre mère, mais n’a pu établir si elle était décédée de mort naturelle ou à la suite de mauvais traitements». Toutefois, l’autopsie n’a révélé aucune trace de violence sur le corps de la défunte.
La prévenue justifie son acte : «J’étais prise dans un engrenage, je ne savais plus comment faire marche arrière».
Le subterfuge avait été révélé grâce à la petite fille de la défunte qui avait voulu reprendre contact avec sa grand-mère. Lorsqu’elle a réalisé que sa grand-mère avait disparu, elle avait alors alerté les gendarmes.
Marie-Rose Meyer a donc été condamnée à quatre ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis. Elle a également une mise à l’épreuve de trois ans avec obligations de travailler et de rembourser entre autre : la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail), ainsi que le Conseil départemental du Bas-Rhin et une société de prévoyance.
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