La championne de paddle Amandine Chazot, âgée de 33 ans, est décédée des suites d’un cancer ce mercredi 27 novembre. La jeune femme, qui travaillait en parallèle au centre hospitalier de Cornouaille (Finistère), avait largement contribué à promouvoir ce sport.
Dans un émouvant hommage publié sur Facebook ce 28 novembre, la Ligue de Bretagne de Surf a annoncé « avec une immense tristesse » le décès de la Bigoudène Amandine Chazot, survenu la veille. La sextuple championne de France de paddle – un sport nautique consistant à se déplacer debout sur une planche à l’aide d’une pagaie – a largement promue cette discipline sur les côtes du Finistère.
« Amandine n’était pas seulement une grande championne »
Adressant ses « pensées les plus sincères » à la famille et aux proches de l’athlète, ainsi qu’à « l’ensemble de ceux qui ont eu la chance de croiser sa route », la Ligue de Bretagne de Surf a expliqué qu’Amandine Chazot était « une athlète exceptionnelle et une source d’inspiration pour toute [sa] communauté ».
Elle a également souligné qu’Amandine « n’était pas seulement une grande championne » mais incarnait « les valeurs profondes » de ce sport, à savoir « la persévérance, la passion et une immense humilité ». « Sa lumière et son sourire continueront de briller dans nos mémoires, et son parcours restera un exemple pour les générations futures », a-t-elle assuré.
Porteuse de la Flamme olympique
Six fois championne de France de stand-up paddle et deux fois vice-championne du monde de la discipline (en 2017 et 2019), la Bretonne était licenciée au Pagaies Club de Pont-l’Abbé. Le 7 juin dernier lors de son passage sur la plage de La Torche, à Plomeur (Finistère), elle avait porté la Flamme olympique.
En parallèle de son sport, la Finistérienne exerçait comme radiologue à l’hôpital de Cornouaille à Quimper. Dans un communiqué, la Fédération française de surf a toutefois souligné que, « depuis le début de l’année », elle avait décidé de « mettre sa blouse de radiologue au vestiaire » afin de reprendre « le chemin de la compétition ». Et cette décision lui avait valu de s’imposer « sur la Green Paddle Race en Loire-Atlantique » en mai.
Elle luttait courageusement contre un cancer de stade avancé
Mais depuis plusieurs années, l’athlète luttait contre la maladie, ainsi que le relate Ouest-France. « Depuis l’été 2021, je suis en traitement contre un cancer de stade avancé, qui ne peut être guéri et qui résiste aux différents traitements », avait-elle déclaré en janvier à nos confrères.
En juin de cette année, elle avait également confié au quotidien régional que « seule sur l’eau », elle ressentait « une sorte de fusion avec l’océan », comparant cette sensation à « une méditation ». « Ma meilleure thérapie reste le sport. […] J’essaie de profiter pleinement de chaque instant », avait-elle encore mentionné.
Si la famille du surf français est endeuillée par ce départ prématuré, la jeune mère de famille laisse également derrière elle son mari, Boris, ainsi que son petit garçon, Cillian.
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