Six militants du collectif écologiste « Dernière rénovation » ont été condamnés mardi à 500 euros d’amende avec sursis chacun par le tribunal correctionnel d’Auch pour avoir interrompu la 19e étape du Tour de France.
Les militants s’étaient couchés sur la chaussée le 22 juillet à Lasseube-Propre (Gers) et étaient jugés pour entrave à la circulation des véhicules sur une voie publique.
Leur action, qu’ils avaient justifiée par l’urgence climatique et une « situation écologique préoccupante », avait duré une dizaine de minutes.
Lors de l’audience, le 22 novembre, le représentant du parquet avait requis une peine commune de 500 euros d’amende, dont 300 avec sursis.
« On a marché, on a manifesté, on a fait tout un tas d’actions dans le cadre légal pour faire entendre nos revendications, mais cela n’a pas marché. C’était le dernier recours », avait affirmé une des militantes à la barre.
« Une situation écologique préoccupante »
Le collectif agit « pour tout le monde » et « souhaite mettre sur le devant de la scène une situation écologique préoccupante ». Il « réclame une rénovation thermique des bâtiments, mais rien n’est mis en place de manière sérieuse », avait ajouté un autre jeune militant.
Amaury Sport Organisation (ASO), société organisatrice du Tour de France, avait initialement déposé plainte, puis l’avait retirée.
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