Un commerçant d’Amiens victime de deux vols successifs le 10 janvier 2023 n’a pas baissé les bras. L’enquête continue pour identifier les trois voleurs filmés par les caméras de surveillance, et les dénoncer à la police. Elle a surtout accéléré après le passage du commerçant, lundi 16 janvier 2023, dans l’émission TPMP sur C8.
Depuis, les messages de soutiens se multiplient de la part de commerçants de toutes les régions, victimes du même fléau.
Selon le commerçant amiénois, trois personnes l’auraient contacté pour lui raconter avoir eu affaire aux mêmes voleurs. Parmi eux, deux vigiles du nord de la France, dont l’un, Lillois, qui aurait fait face aux malfrats il y a plusieurs années lors d’un vol dans un magasin.
Les marchandises revendues par les malfaiteurs
Contacté par CNEWS, celui-ci confirme avoir interrogé plusieurs personnes au sein du quartier populaire de Wazemmes à Lille, où les suspects revendaient leur marchandise dérobée. « J’ai réussi à récupérer un prénom, assure le vigile. Mais de ce qu’on m’a dit, ils seraient rentrés en Algérie après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. »
Le responsable d’une grande enseigne de Lille a également affirmé avoir été victime des mêmes individus, images de vidéosurveillance à l’appui. Ces images, que CNEWS a pu observer, montrent plusieurs vols de vêtements effectués par trois personnes dans un magasin de sport, le 3 janvier 2023, soit quelques jours avant le vol dans la boutique d’Amiens.
Les trois voleurs présumés ressemblent beaucoup à ceux qui ont dérobé des vêtements dans le magasin du commerçant amiénois. Autre information utile: la plaque d’immatriculation de leur véhicule a pu être filmée sur le parking de l’enseigne par une des caméras de surveillance.
Jérôme Jean précise avoir soigneusement transmis toutes ces informations aux policiers en charge de l’enquête, dans l’espoir qu’un jour justice soit faite. « D’autant que, de ce qu’on m’a dit, ces voleurs sévissent dans tout le nord de la France. Ils n’hésitent pas à prendre le train pour commettre leurs méfaits », signale-t-il à CNEWS.
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