Amsterdam: de retour de vacances, il découvre sa propriété occupée par 40 « demandeurs d’asile » qui lui demandent de partir

Par Ludovic Genin
22 août 2019 17:03 Mis à jour: 22 août 2019 19:05

Une mauvaise surprise attendait Salih Ozcan à son retour de vacances la semaine dernière à Amsterdam. Un groupe de 40 migrants avait élu domicile illégalement dans ses locaux à Westpoort. Une fois arrivé sur les lieux avec une équipe de tournage d’AT5 – une chaîne de télévision locale néerlandaise –, les occupants lui ont demandé de sortir et lui ont dit qu’ils allaient appeler la police.

Les locaux de l’entrepreneur néerlandais Salih Ozcan sont occupés actuellement par une quarantaine de migrants déboutés du droit d’asile. Alors que ses locaux venaient d’être libérés en janvier par un locataire peu scrupuleux, l’entrepreneur l’avait fait rénover et comptait y héberger son entreprise automobile: « Je suis un petit entrepreneur qui utilise simplement ses locaux mais à cause d’eux, je ne peux pas travailler ».

Sur la vidéo, Ozcan dit à un des occupants qu’il a besoin de son entreprise. On peut voir un tas de déchets à l’entrée et l’intérieur des locaux en partie saccagé. « Seuls les rats et les souris viennent ici », commente l’entrepreneur.

Quelques instants après être rentrés dans son entreprise, lui et l’équipe de tournage sont entourés par une poignée de migrants leur demandant de ne pas filmer et de quitter les lieux. Le ton monte rapidement, les migrants les menacent alors d’appeler la police s’ils ne partent pas immédiatement.

« Qu’est-ce que vous dites ? Je dois quitter ma propre propriété ?! », répond Ozcan. On entend dans la conversation des migrants qui, après les avoir poussés dehors, disent : « Il faut se respecter » ; « Nous avons le droit de squatter ».

La police est arrivée plus tard sur les lieux mais n’a pas voulu commenter l’affaire. Pour eux, il ne s’agit pas d’une affaire prioritaire selon AT5. En moyenne aux Pays-Bas, un propriétaire doit attendre six semaines pour une procédure d’évacuation. Ozcan a entre-temps engagé un avocat.

« J’ai un très mauvais pressentiment. Je n’ai pas de mots pour expliquer ça », dit-il. « Je peux un peu comprendre ces gens, mais eux ils ne me comprennent pas du tout. C’est incroyable que cela soit possible dans un tel pays. »

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