Comme l’a récemment fait remarquer l’animateur de radio américain Mark Levin, lorsqu’il s’agit du Parti démocrate et des infractions réelles qu’il a commises lors des campagnes électorales, « il n’y a pas de justice ». Contrairement aux accusations fragiles portées contre l’ancien président Donald Trump, M. Levin a présenté toute une série d’exemples concrets de délits de campagne commis par les démocrates. Il a notamment cité les 719.000 dollars d’amendes infligés aux participants suite à des scandales de financement de campagne du Parti démocrate en 1996.
Dans ce scandale, les collecteurs de fonds démocrates avaient fixé des prix spécifiques pour les ressortissants étrangers qui voulaient rencontrer le président de l’époque, Bill Clinton, ou le vice-président, Al Gore, y compris quand ceux-ci venaient de Chine et de Corée du Nord. Ceux-ci contribuaient de façon illégale à la campagne présidentielle, car les ressortissants étrangers ou les organisations étrangères ne sont pas autorisées à contribuer financièrement à des élections fédérales. On trouve parmi ceux qui ont été sanctionnées le Comité national démocrate (DNC), l’équipe de campagne de Clinton-Gore et une trentaine de personnes et d’entreprises qui ont servi d’intermédiaires.
Pourtant, malgré l’ampleur du délit, le DNC n’a été condamné qu’à une amende de 115.000 dollars et la campagne Clinton-Gore à 2.000 dollars seulement. Comme cela a été rapporté à l’époque, le montant total des amendes aurait été bien plus élevé si certaines des sociétés concernées n’avaient pas fait faillite ou n’avaient pas été de simples des sociétés écrans – gérant des opérations fictives, et n’ayant aucun actif – et dont la seule raison d’être était de faire venir de l’argent de l’extérieur du pays, de Chine, du Vénézuela, du Canada et d’ailleurs.
Dans certains cas, les étrangers qui auraient dû être passibles d’amendes n’ont tout simplement pas pu être localisés ou assignés à comparaître. Dans d’autres cas, ayant plaidé coupable dans le cadre d’affaires criminelles, ces individus étaient déjà en faillite et donc insolvables. La Commission électorale fédérale (FEC) avait alors décidé d’abandonner les poursuites pour un nombre de cas qui dépassait les 3 millions de dollars, car les personnes visées étaient soit « hors du pays et hors de notre portée, soit ces sociétés n’existent plus ».
M. Levin a également évoqué les amendes imposées par la FEC à la campagne 2008 de l’ancien président Barack Obama, soit 375.000 dollars d’amendes au total pour non-respect des règles de déclaration de campagne. Selon le rapport d’audit, la campagne présidentielle d’Obama en 2008 n’a pas adéquatement déclaré des contributions de dernière minute, qui s’élèvent pourtant à près de 2 millions de dollars, en ayant refusé de déposer les notifications obligatoires légales pour quelque 1.300 contributions reçues juste avant l’élection présidentielle de 2008.
La plupart des notifications manquantes concerne un seul transfert effectué le 24 octobre 2008 par l’Obama Victory Fund, un comité de collecte de fonds commun à la campagne d’Obama et au DNC. Il est à noter que le rapport d’audit de la FEC n’a été publié qu’en avril 2012, alors que la campagne qui faisait l’objet de l’audit était celle de 2008. Il n’y a eu aucune répercussion pour Obama personnellement.
M. Levin a raison, bien sûr, et bien qu’il ait fourni une litanie d’autres exemples, il y en a encore plus. En 2008, la campagne d’Obama a admis avoir mal renseigné l’objet d’un paiement de 832.598 dollars, qui concernait des actions de sensibilisation au vote à Citizens Services Inc, une société de conseil affiliée à ACORN.
ACORN, ou Association of Community Organizations for Reform Now, est le « groupe d’organisation communautaire » du DNC. Il a soutenu Obama, qui a auparavant « travaillé comme l’un de leurs avocats » et qui a donné des « cours d’organisation communautaire » au nom de l’organisation. ACORN a toujours essayé de faire croire qu’elle était non partisane, mais ses efforts très discutables pour inciter les électeurs à s’inscrire sur les listes électorales se sont apparemment toujours concentrés sur les groupes démographiques favorables aux candidats démocrates. Face aux accusations croissantes de fraude électorale, ACORN est devenue la cible des républicains et a finalement dû mettre la clé sous la porte en 2015, sous le poids des accusations.
Bien qu’ACORN ait été forcée de mettre fin à ses activités, la campagne d’Obama a fait en sorte de financer des groupes affiliés au DNC qui s’inspiraient directement du modèle d’ACORN, et dont beaucoup sont encore en activité aujourd’hui. Le procureur général Eric Holder, qui se décrit lui-même comme l’homme de main d’Obama, a créé ce qui a fini par être appelé « la caisse noire du Ministère de la justice », lorsqu’il a mis en place son « Groupe de travail », en 2012, censé poursuivre et punir les personnes perçues comme étant à l’origine de la crise financière de 2008.
Lors de la formation du Groupe de travail, M. Holder a préfiguré la nouvelle orientation du Ministère de la justice (DOJ) en déclarant que « lorsque nous trouvons des preuves d’actes criminels, nous engageons des poursuites pénales. Dans le cas contraire, nous nous efforçons d’utiliser d’autres outils à notre disposition ».
En réalité, M. Holder utilisait le pouvoir du Ministère de la justice pour punir les comportements et les activités avec lesquels il était en désaccord, quand bien même ces comportements n’avaient aucun caractère illégal.
Soutenu par le Ministère de la justice, le Groupe de travail a conclu des accords de règlement à l’amiable avec la quasi-totalité des grandes banques américaines pour des montants s’élevant à plusieurs milliards de dollars. Au total, ce sont 110 milliards de dollars qui ont été collectés sous forme d’amendes. Selon un rapport d’une commission du Congrès, le Ministère de la justice incitait, voire exigeait, que les accusés faisant l’objet d’un règlement à l’amiable fassent des dons à des associations politiques ancrés à gauche.
La commission a constaté que ces « dons » pouvaient donner lieu à des rabais pouvant aller jusqu’à 50%, alors qu’un paiement direct au fond de soutien des consommateurs exigeait le versement de la totalité de la somme. La commission a également constaté que les groupes militants qui avaient tout à gagner de ces dons obligatoires avaient fait pression sur le Ministère de la justice afin d’être les récipiendaires de ces sommes.
Le ministère de la justice de M. Holder a fait transiter près d’un milliard de dollars censés être collectés dans le cadre de la responsabilité face à la crise financière vers des groupes militants de gauche, dont le Conseil national de La Raza, UnidosUS, la Ligue urbaine nationale, la Coalition nationale pour le réinvestissement des communautés et NeighborWorks America.
Ces paiements, qui auraient dû être destinés aux consommateurs, ont été effectués en dehors de toute procédure de contrôle des crédits et des subventions du Congrès. Dans certains cas, les dons exigés par le Ministère de la justice ont été utilisés pour rétablir un financement que le Congrès avait spécifiquement supprimé.
Une partie de ces fonds a même été utilisée pour payer les intérêts du « règlement Obama » avec l’Iran. Sur les 110 milliards de dollars effectivement collectés par le Ministère de la justice, seuls 45 milliards ont été affectés à l’aide aux consommateurs. La façon dont le reste a été utilisé n’a jamais été précisée. Ce qui est clair, c’est que de nombreuses associations politiques de gauche, qui sont tellement répandues et actives de nos jours, ont reçu un financement direct de cette caisse noire du Ministère de la justice sous M. Holder.
Il est à noter que c’est également Obama qui a sollicité l’aide et le volontarisme des entreprises propriétaires des réseaux sociaux. Tout le monde sait déjà que Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, s’est immiscé dans l’élection présidentielle de 2020 en donnant près d’un demi-milliard de dollars à des commissions électorales locales dans des états clés pour l’élection, avec pour objectif d’aller à la pêche aux électeurs démocrates potentiels.
Pour mettre les choses en perspective, pour les élections de 2020, Zuckerberg a dépensé à lui seul presque autant d’argent pour financer les bureaux électoraux gouvernementaux que l’ensemble du gouvernement fédéral. Les paiements de Zuckerberg étaient censés combler les soi-disant lacunes de financement du gouvernement fédéral, mais en réalité, les « Zuckerbucks », les dollars de Zuckerberg, comme on les a appelés, ont été distribués sur une base très partisane dans le but de faire élire Joe Biden et les démocrates en général.
Zuckerberg a, dans le fond, organisé une véritable prise de contrôle des bureaux électoraux du gouvernement par une entreprise privée, ce qui a eu pour conséquence de faire pencher la balance en faveur de Biden dans tous les états clés et lui a permis de « remporter » l’élection. Dans le Wisconsin, il s’est avéré, après coup, que ces Zuckerbucks avaient enfreint les lois sur la corruption. Une étude a également montré que, sans ces paiements, Trump aurait remporté l’élection dans le Wisconsin.
Facebook a par la suite confirmé avoir œuvré en faveur de la Maison Blanche de Biden en censurant de manière régulière toute une série de questions cruciales. Zuckerberg a également reconnu que Facebook avait censuré l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, une histoire pourtant entièrement vraie et exacte, après avoir reçu des avertissements du FBI allant dans ce sens. Pour aggraver encore les choses, le FBI savait, lorsqu’il a « averti » Facebook, que l’histoire de l’ordinateur portable était authentique, car ils avaient l’ordinateur portable en leur possession depuis au moins décembre 2019.
Pourtant, malgré les efforts de Zuckerberg et de Facebook en faveur de Biden, la collusion entre les représentants du gouvernement et Big Tech n’a pas commencé avec Biden. Elle remonte au moins à 2012, lorsque Facebook a partagé les données de ses utilisateurs avec la campagne d’Obama.
Le 17 février 2012, le Guardian a publié un article intitulé “Obama, Facebook and the Power of Friendship : the 2012 Data Election” (Obama, Facebook et le pouvoir de l’amitié : l’élection des données de 2012). L’article indiquait que l’équipe chargée de la réélection d’Obama était en train de mettre en place une vaste opération de collecte de données numériques qui « combine pour la première fois une base de données unifiée concernant des millions d’Américains avec la puissance de Facebook, afin de cibler des électeurs individuels à un degré jamais atteint auparavant ».
Le Guardian écrivait, enthousiaste : « Au cœur de cette opération se trouve un seul et même cœur qui bat – une base de données informatique unifiée qui recueille et affine des informations de millions d’électeurs d’Obama, engagés ou potentiels ».
À l’époque, cette nouvelle a été accueillie avec des éloges qui saluaient la sophistication de la campagne numérique d’Obama. Mais la réalité est plus simple. L’équipe électorale d’Obama avait apparemment un accès total aux données de Facebook en 2012, un accès qui n’était pas – et n’aurait jamais été – accordé aux conservateurs. Dire cela n’est en rien exagéré.
En 2018, Facebook a été confronté à une énorme polémique lorsqu’il est devenu clair que Cambridge Analytica, une entreprise de données politiques ayant des liens avec la campagne du président Trump en 2016, a été en mesure de récolter des données privées sur des profils Facebook sans que le réseau social n’en avertisse les personnes concernées. Peu importe que la campagne de Trump n’ait jamais utilisé les données en question, et ait préféré s’appuyer uniquement sur la base de données du Comité national républicain (RNC), une fois que Trump est devenu le candidat officiel du GOP.
Face au tollé politique soulevé par la gauche, Facebook a immédiatement suspendu Cambridge Analytica. Mais l’entreprise politique n’était pas la seule à recourir à cette pratique. Dans un surprenant élan d’honnêteté, le Washington Post notait à juste titre que des milliers d’autres développeurs – mais également des consultants politiques de la campagne présidentielle d’Obama en 2012 – siphonnaient également d’énormes quantités de données d’utilisateurs et de leurs contacts, et parvenaient ainsi à une compréhension plus fine des relations et des préférences des gens.
À la toute fin de l’article, le Washington Post revient sur l’aide que Facebook a apportée à la campagne numérique d’Obama en 2012, notant qu’en 2011, Carol Davidsen, directrice de l’intégration des données et de l’analyse des médias pour Obama for America, a construit une base de données sur chaque électeur américain en utilisant le même outil de développement de Facebook que celui utilisé par Cambridge Analytica.
Comme le précisait l’article, chaque fois qu’une personne utilisait le bouton de connexion de Facebook pour se connecter au site web de la campagne, les spécialistes d’Obama avaient accès à son profil ainsi qu’aux informations de ses contacts. Ils ont ainsi pu déterminer la nature des liens entre ces personnes et évaluer lesquelles d’entre elles seraient les plus susceptibles d’influencer d’autres personnes à voter pour eux.
« Nous avons ingéré l’ensemble du graphe social américain », a déclaré Mme Davidsen lors d’une interview. « Nous demandions l’autorisation d’exploiter votre profil et vos amis, c’est-à-dire tout ce qu’il était possible d’exploiter. Nous avons tout récupéré. »
Mme Davidsen a expliqué la situation dans une série de tweets, déclarant que « Facebook était surpris [de voir] que nous pouvions aspirer tout le graphe social, mais ils ne nous ont pas empêchés de le faire une fois qu’ils ont réalisé ce que nous faisions ».
Mme Davidson a également souligné le favoritisme de Facebook à l’égard de la campagne d’Obama, notant que Facebook « est venu nous voir dans les jours qui ont suivi le recrutement du personnel pour les élections et nous a dit très franchement qu’ils nous avaient permis de faire des choses qu’il n’aurait pas permis à quelqu’un d’autre parce qu’ils sont de notre côté ».
Ce qui soulève une question importante. Si Facebook a donné à la campagne d’Obama l’accès à des données précieuses qui valent plusieurs millions de dollars dans le but de favoriser les chances qu’il remporte l’élection, pourquoi ces données n’ont-elles pas été comptabilisées comme telles, c’est-à-dire des contributions politiques en nature en faveur d’Obama ?
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