ÉTATS-UNIS

ANALYSE: Le parrainage de la cause LGBT par Disney continue, et suscite les critiques

juin 9, 2023 3:31, Last Updated: juin 9, 2023 3:31
By T.J. Muscaro

Disneyland, « l’endroit le plus magique au monde », est à nouveau sous le feu des critiques aux États-Unis, sa promotion controversée du mouvement LGBT auprès des enfants n’étant pas du goût de tout le monde.

Le 31 mai, une vidéo devenue virale montre un employé de la boutique Bibbidi Bobbidi, dans le parc Disney, habillé en femme et entouré de fillettes.

La boutique, qui tire son nom et son concept du film « Cendrillon » de Walt Disney Animation et des mots magiques que prononce la fée marraine et qui transforment Cendrillon en princesse, est un service payant qui existe depuis longtemps, et qui permet aux jeunes filles de moins de 12 ans de se déguiser en leur princesse préférée. Les garçons ont également la possibilité de se transformer en prince charmant ou en chevalier.

Jusqu’à présent, la boutique était gérée par une équipe exclusivement féminine, chacune portant le titre de « Fairy Godmother » (fée marraine). Mais cette vidéo semble prouver que cette époque est révolue. Alors que l’intégration d’hommes dans le salon de beauté Disneyfied ne devrait pas trop faire de vagues, en revanche avoir du personnel masculin qui s’habille en femme – maquillage, robe, et tout le reste – semble être une autre affaire. 

La vidéo a été postée sur TikTok par une mère qui filme sa fille en train d’être transformée en princesse.

« Je m’appelle Nick, » dit l’employé qui accueille sa fille à la porte, « je suis un des apprentis de la Fée Marraine. Je suis là pour te faire visiter les magasins et t’aider à choisir ce qui te convient le mieux. »

La mère n’a fait aucun commentaire sur la présence d’un homme habillé en femme dans la vidéo, mais les internautes se sont rapidement manifestés et ont exprimé leur opposition dans les commentaires et sur le reste de la toile.

« Ce salon, je l’ai fréquenté à plusieurs reprises. Il est censé être pour les petites filles âgées de 4 à 10 ans. C’est un régal du début à la fin, et l’une des choses les plus mignonnes qui soient. Une véritable expérience immersive de la ‘magie Disney’ – l’une des rares qui restent dans le parc », a écrit Peachy Keenan, auteur et mère de famille, sur Twitter

« Le fait qu’il y ait un homme travesti n’est pas seulement bizarre et inapproprié, cela fait sortir les visiteurs de ‘la magie’ – l’illusion est rompue », a-t-elle écrit. « Ils ne se préoccupent que d’une chose, leur idéologie, et votre enfant de 4 ans devient un pion qu’ils n’ont aucun remord à exploiter ».

Cette vidéo n’est que le dernier exemple en date de ce qui semble être devenu la tendance chez Disney, être « inclusif ».

Suppression du genre à Disney ?

Selon Jill Bivins, spécialiste des parcs d’attraction et rédactrice à DisneyDining.com, ces deux dernières années, les parcs Disney ont opéré un virage « inclusif ». Être inclusif est devenu le cinquième pilier de la vie d’un employé du parc, la direction ayant apporté certains changements qui témoignent d’une évolution vers une plus grande « fluidité du genre ». 

Les changements sont peu visibles, mais ils sont significatifs. Tout d’abord, les références au genre des clients ont disparu des annonces. Les visiteurs ne sont plus des « messieurs, dames, des garçons et des filles », mais des « rêveurs de tous âges ».

Ensuite, le fait de présupposer le sexe de la personne a été éliminée des scripts des membres de la troupe, mettant fin à la tradition, par exemple, qui consistait à ce que toutes les clientes soient appelées des « princesses ».

La boutique Bibbidi Bobbidi est restée fermée plus longtemps que la plupart des autres établissements des parcs Disney en raison de problèmes liés au COVID. Mais la réouverture de cette véritable usine à princesses a été l’occasion d’une mise à jour de sa politique en termes de neutralité du genre. Toutes les anciennes fées marraines ont été rétrogradées au rang de simples « apprenti(e)s de la fée marraine ».

La vidéo d’un homme adulte, moustachu, mais maquillé et vêtu d’une robe, escortant des petites filles jusqu’à une chaise de salon a créé la consternation du public, pourtant, il ne s’agit là que de la dernière manifestation d’une constante évolution au sein de la Walt Disney Company.

Cette initiative n’a précédé que de quelques jours le retour des « Gay Days » à Disney World et la décision de la direction d’organiser ses toutes premières « Pride Nights » à Anaheim, en Californie.

Les « Gay Days » et les « Pride Nights » de Disney

La Walt Disney Company a toujours fait preuve de tolérance à l’égard des membres de la communauté LGBT et, depuis des dizaines d’années, les « Gay Days » en sont l’exemple le plus parlant. Depuis 1991, les membres de la communauté se rendent en masse à Walt Disney World Resort, où ils se font remarquer en portant du rouge vif.

Les « Gay Days » ne sont pas et n’ont jamais été officiellement parrainés par Walt Disney World, mais, comme de nombreuses autres organisations indépendantes qui couvrent l’ensemble du spectre politique, les organisateurs ont choisi « The Most Magical Place On Earth » (l’endroit le plus magique de la planète) comme lieu de rencontre annuel.

Toutefois, contrairement à d’autres organisations, la visibilité de leur « célébrations » – comme le fait de se travestir et d’afficher publiquement ses affinités homosexuelles dans un parc à thème destinée aux familles – est un sujet de débat.

Des visiteurs marchent sur Main Street au Magic Kingdom de Walt Disney World à Orlando, Floride, le 30 septembre 2022. (Bryan R. Smith/AFP via Getty Images)

Bien que Disney World ne soutienne ni ne sponsorise officiellement l’événement, l’entreprise n’a jamais voulu communiquer les dates des “Gay days” à ses clients habituels, et aucun remboursement pour demande d’annulation ou de report n’a été accordé sur cette base. Ainsi, de nombreux parents d’enfants en bas âge se sont retrouvés dans des situations délicates et à devoir fournir tout un tas d’explications gênantes à leurs enfants. 

Mme Bivins a expliqué que les familles sont obligées de se renseigner elles-mêmes sur les dates des « Gay Days » si elles souhaitent les éviter, car le méga complexe touristique n’est pas tenu de rembourser les annulations de dernière minute.

« C’est vraiment difficile pour les personnes qui voudraient éviter l’événement, car c’est quelque chose qu’il faut connaître et sur lequel il faut faire des recherches à l’avance », a-t-elle dit.

À Disneyland, un parrainage officiel de la cause LGBT – et un avertissement à tous les parents – a été annoncé pour la première fois.

L’évènement s’appelle « Disney After Dark : Pride Nite » et se déroulera les 13 et 15 juin, après les heures d’ouverture. Contrairement aux « Gay Days », les festivités ne commencent qu’après la fermeture du parc au public et nécessitent l’achat d’un billet d’entrée supplémentaire.

Selon le blog de  Disney Parks, l’événement spécial comprendra une « Pride Nite Cavalcade », décrite comme un petit défilé mettant en scène Mickey Mouse et ses amis en tenues arc-en-ciel, ainsi que trois soirées dansantes dans le parc.

En avril, Equality Florida, un groupe de défense LGBT, a émis un message d’avertissement à l’intention des personnes LGBT qui se rendraient en Floride, en raison des politiques plus restrictives de l’état en la matière. Toutefois, le 1er juin, il a été confirmé que la tradition se poursuivrait. Dix mille participants avaient prévu de se rendre au Royaume magique le 3 juin.

« Ce n’est pas le moment de fuir. Ce n’est pas le moment de partir », a déclaré Joseph Clark, PDG de Gay Days Inc, selon l’Associated Press. « Il est temps de montrer que nous sommes là, que nous sommes homosexuels et que nous n’allons pas disparaître ».

Les fans sont divisés sur le “secret de polichinel” du programme gay de Disney

À l’entrée du « Magic Kingdom » en Floride, et à Disneyland, en Californie, une plaque indique : « Ici, vous quittez le monde d’aujourd’hui pour entrer dans un monde d’hier, de demain et de fantaisie ». Ce n’est pourtant plus tout à fait le cas, car les faits de société du monde réel ont bel et bien été injectés dans le monde du rêve des parcs, ainsi que dans les émissions de télévision et les films de la chaîne.

« Cela détruit en quelque sorte l’illusion d’un monde imaginaire où rien ne peut jamais être mauvais », explique-t-elle. « Et il ne s’agit pas ici de s’opposer à l’idée de diversité. Mais le fait de braquer les projecteurs sur des questions controversées et le fait d’être témoin des réactions que cela suscite, qu’elles soient positives ou négatives, tout cela nous remet au cœur la guerre des cultures qui traverse nos sociétés ».

Elle ajoute que l’idée que Disney puisse faire éclater la bulle de sa propre machine à rêves se retrouve également dans sa décision controversée d’autoriser que le personnel du parc ait des tatouages visibles, ce qui est une première dans l’histoire de l’entreprise.

Mais selon Mme Bivins, les fans inconditionnels de Disney restent extrêmement divisés.

« Il y a des gens qui disent que c’est merveilleux. C’est formidable. Ils auraient dû le faire depuis le début. Et il y a ceux qui disent ‘Devenez woke et perdez vos clients (Go woke, go broke). Boycottons Disney », a-t-elle expliqué. « Il y a beaucoup de polarisation au sein de la communauté Disney en ce moment. »

Mme Bivins a également remarqué l’émergence d’un clivage politique entre les fans de Disneyland et ceux qui fréquentent Disney World, reflétant, d’une certaine manière, le clivage politique actuel entre la Floride et la Californie.

Pour l’instant, il semble que la marque ait pris son parti de l’inclusivité. En plus d’organiser des « Gay Days » et de sponsoriser ouvertement des événements LGBT pour les visiteurs, Disney a également sponsorisé des événements de « fierté » pour ses propres employés.

Les acteurs de « Strange World » assistent à un événement multimédia à Picturehouse Central le 19 novembre 2022 à Londres, en Angleterre. (Gareth Cattermole/Getty Images)

En dehors des parcs à thème, « l’agenda gay pas vraiment secret » au sein du département d’animation télévisuelle de Walt Disney est connu. Des personnages et des couples lesbiens ou gays se sont vu attribuer des rôles de premier plan dans les derniers longs métrages, notamment dans « Lightyear » de Disney/Pixar et « Strange World » de Walt Disney Animation. 

Une fois de plus, les fans n’ont pas été unanimes.

« Beaucoup de parents n’ont pas emmené leurs enfants voir « Lightyear » ou « Strange World » en raison de la présence d’éléments LGBT dans ces films », a-t-elle déclaré. « C’est donc quelque chose que de nombreux parents ont essayé de filtrer pour leurs enfants. »

Le point de vue d’un membre du personnel Disney

Les employés de Disney sont eux aussi divisés sur la question, et beaucoup d’entre eux se sont joints aux manifestations des fans contre la politique de la société en 2022.

Des manifestants s’opposent à la position de The Walt Disney Company contre une loi récemment adoptée en Floride, devant le siège de la société à Burbank, en Californie, le 6 avril 2022. (Jill McLaughlin/Epoch Times)

Nick Caturano a vu cette progression évoluer au cours de ses 18 années en tant que membre du personnel. Il explique que Disney possède probablement l’un des effectifs les plus diversifiés de toutes les entreprises et que cela a commencé progressivement. Les membres de l’équipe s’acceptaient les uns les autres pour ce qu’ils étaient et tout le monde se respectait.

Personne ne s’inquiétait de ce que les autres pensaient ou de leurs convictions, a-t-il dit, mais l’élection présidentielle de Donald Trump en 2016 est arrivée, et avec elle, l’inquiétude et la « cancel culture » (culture de l’annulation).

« Je pense que c’est à peu près là que tout a commencé », a déclaré M. Caturano. « Vous êtes soit du côté politiquement correct, soit du mauvais côté, et il y a eu une diabolisation des gens. »

« Il est difficile de mettre le doigt dessus, mais en gros c’est l’idée de l’ouverture, du politiquement correct… c’est difficile à dire », a-t-il ajouté.

« Cela évolue, et les choses vont parfois si vite qu’une chose qui avait l’air importante hier n’est plus d’actualité le lendemain, et cela devient normal. On n’y pense plus. Tout d’un coup, tout est comme ça ».

Nick Caturano (au centre) se prononce contre Disney devant le gouverneur de Floride Ron DeSantis sur Fox News. (Avec l’aimable autorisation de Nick Caturano)

Disney s’est quelque peu expliqué sur ces nouvelles orientations.

« Nous voulons que nos invités voient leurs propres origines et traditions reflétées dans les histoires, les expériences et les produits qu’ils rencontrent lors de leurs interactions avec Disney. Et nous voulons que nos collaborateurs – et futurs collaborateurs – aient un sentiment d’appartenance au travail », a déclaré Disney dans un communiqué en 2021.

« Notre nouvelle approche offre une plus grande flexibilité en ce qui concerne les formes d’expression personnelle entourant les coiffures, les bijoux, les styles d’ongles et les choix de costumes inclusifs en termes de genre ; et nous autorisons les tatouages appropriés plus visibles. Nous actualisons nos pratiques non seulement pour qu’elles restent pertinentes sur le lieu de travail d’aujourd’hui, mais aussi pour permettre à nos acteurs de mieux exprimer leur culture et leur individualité sur le lieu de travail. »

M. Caturano a expliqué à Epoch Times que si le personnel des parcs s’est laissé séduire par des événements liés à la « fierté » et par la libéralisation des apparences, la volonté de rendre Disney plus favorable aux LGBT émane surtout des cadres supérieurs plutôt que des employés eux-mêmes. L’initiative de Disney est d’ailleurs similaire à ce qui se passe dans l’ensemble des grandes entreprises américaines.

Inclusion ou endoctrinement sexuel ?

Depuis qu’il a soutenu et signé la loi sur les droits parentaux en matière d’éducation en 2022, le gouverneur Ron DeSantis a continué à s’opposer ouvertement à un agenda LGBT trop poussé, rejetant par exemple que des sujets liés à la sexualité et à l’identité de genre soient imposés aux jeunes enfants de l’état. Il s’est également engagé à protéger les Floridiens de tous âges contre l’obligation d’accepter ou d’adhérer à certaines idéologies sexuelles.

En ce qui concerne les membres du personnel, la loi « Stop W.O.K.E » de Floride vise à protéger toute personne qui ne souhaiterait pas se conformer à certains concepts associés à la race, la couleur de peau, le sexe ou l’origine nationale. Toutefois, cette loi a été contestée devant les tribunaux fédéraux.

Lors d’un arrêt de campagne dans le nord rural de la Floride le 3 novembre 2022, le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, méprise l’idéologie de gauche, disant que « la Floride est l’endroit où ‘le woke’ va mourir ». (Nanette Holt/Epoch Times)

Du côté de la protection des visiteurs des parcs à thème, la législation récente comprend un projet de loi (1438) déposé au Sénat et qui a été surnommé par les médias « projet de loi pour interdire les spectacles de Drag queen ». Ce projet de loi vise à interdire les « spectacles pour adultes » à destination des enfants.

La définition de ce qui constitue un « spectacle pour adultes » semble faire débat, à l’instar des parents de Disney qui s’interrogent sur la définition du concept de « programme familial ».

« La loi stipule qu’il est interdit d’organiser des spectacles à caractère sexuel devant des enfants. Et je ne pense pas qu’il y ait un moyen facile de contourner cette loi », a déclaré Jeremy Redfern, porte-parole du gouverneur de Floride Ron DeSantis, à Epoch Times. « Je ne pense pas que ce soit un problème à Disney World. Si c’était le cas, nous nous exprimerions sur le sujet ».

Il a été demandé à M. Redfern si le fait de se travestir constituait une expérience sexualisée.

« C’est à voir au cas par cas. Nous n’avons pas de définition générale », a déclaré M. Redfern. « Ce n’est pas nécessairement le travestissement qui est en cause, mais l’intention ou l’action qui le sous-tend ».

Les « Gay Days » sont souvent l’occasion d’organiser des événements tels que des spectacles de travestis et des fêtes en maillot de bain aux abords des piscines des hôtels Disney. Ces évènements sont ouverts au public, avec le risque que les vacanciers soient exposés à toute une série de manifestations publiques d’affection et de sexualité non hétérosexuelles.

« Ils ont dit qu’ils n’avaient aucune implication là-dedans. Pourtant, les familles n’ont pas été prévenues et se sont senties mal à l’aise », a déclaré M. Caturano.

« Ensuite, il semble que stratégiquement il y ait eu beaucoup de choses qui aient été faites pour habituer les gens à ça, pour normaliser les choses … On a vu petit à petit qu’ils mettaient ça en place, puis il y a eu de l’indignation de la part des gens, qui ont fini par prendre du recul et se calmer un petit peu. Et ensuite [Disney] en a remis une couche », a-t-il ajouté.

Mme Bivins a également évoqué le dilemme auquel sont confrontés certains visiteurs non avertis lors de ces journées.

« Cela devient difficile lors d’événements comme les Gay Days, car on ne peut pas savoir – si on a planifié un voyage, il n’y a rien qu’on puisse faire », explique-t-elle à ses lecteurs, qui sont nombreux à s’inquiéter. « Et … il y a l’autre côté, c’est-à-dire tous ceux qui soutiennent ouvertement cette situation, qui s’en réjouissent et qui sont vraiment, vraiment enthousiastes », a-t-elle ajouté.

« Les opinions sont extrêmement partagées, et le pays tout entier est aujourd’hui divisé en deux camps, rouge ou bleu [républicains ou démocrates], et il n’y a plus de violet ».

Un espoir pour l’avenir de Disney ?

Alors que les débats se poursuivent, la question de l’avenir de Disney reste entière.

Le cours de l’action Disney continue de se déprécier et ses films les plus « woke » ont été des bides, plusieurs pays ayant même refusé de les projeter. Pourtant, il n’existe aucune preuve officielle d’une corrélation entre la baisse du cours de l’action et l’augmentation des pratiques pro-LGBT.

En attendant, M. Caturano doute que ni la législation protectrice ni les difficultés financières ne parviendront à changer les choses, car apparemment toutes les entreprises américaines prônent les mêmes idéologies « woke ».

« Je félicite le gouverneur [de Floride] pour toutes les batailles qu’il a menées sur le thème du woke et des pratiques dites ‘inclusives’, car au moins cela permet de sensibiliser les gens. Il essaie de trouver des solutions et de tenir bon. Mais je ne sais pas… parce que c’est Disney qui a envoyé ce signal cela rend les choses plus acceptables [pour les autres]. Et il y a tellement de pressions culturelles sur les jeunes que je ne sais pas à quoi cela va ressembler. Et je ne sais pas si les pressions financières [qu’ils rencontrent] vont suffire ».

Il garde néanmoins espoir.

« Je pense que tout le monde aime Disney. Moi, j’ai toujours aimé. J’adore passer du temps avec ma famille. Il n’y a rien de comparable. Vous savez, j’ai parlé à tant de gens qui sont tellement mal à l’aise… mais ils parlent toujours des souvenirs qu’ils ont créés avec leur famille. Il est difficile de complètement  baisser les bras », a déclaré M. Caturano.

Il a évoqué les mesures qui pourraient être prises pour inciter Disney à revenir à ce qu’elle offrait autrefois, comme la réaction des investisseurs activistes et de ceux qui ont un certain pouvoir financier.

« Il y a beaucoup de gens à l’intérieur », a-t-il ajouté. « Je connais beaucoup de gens qui me parlent. Si toutes leurs voix commencent à s’élever de l’intérieur et de l’extérieur ».

Disney n’a pas répondu à une demande de commentaire.

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