Angers : un détenu meurt en prison deux jours après avoir dénoncé des violences policières pendant sa garde à vue

17 janvier 2019 08:39 Mis à jour: 17 janvier 2019 08:39

Un homme de 29 ans interpellé à Saumur le 9 janvier avant d’être placé en détention provisoire à Angers a été retrouvé mort dans sa cellule deux jours plus tard.

Le 11 janvier, les gardiens de la maison d’arrêt d’Angers ont découvert le corps sans vie de José M., qui avait été interpellé à Saumur le 9 janvier avant d’être incarcéré le lendemain.

Selon Ouest-France, il s’agirait d’un délinquant toxicomane au casier judiciaire bien rempli. Le quotidien souligne que la famille du défunt a indiqué qu’il suivait un traitement de substitution au moment de son décès.

Si la piste toxicologique est prise au sérieux, des expertises devront déterminer les causes de la mort du jeune homme avec précision. Ce dernier avait en effet affirmé avoir été victime de violences policières au cours de sa garde à vue au commissariat de Saumur.

Une enquête a été ouverte par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui a été saisie par le parquet saumurois.

« Selon un premier rapport du médecin légiste, il n’y a pas de lien entre la mort et les conditions d’interpellation. Il n’y a pas de lésion traumatique susceptible d’expliquer le décès», a déclaré le procureur d’Angers aux journalistes de Ouest-France.

Cet article vous a intéressé  ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis. 

VIDÉO RECOMMANDÉE : 

Policier violent contre des «gilets jaunes» à Toulon «C’est un caractériel», assure un de ses anciens collègues

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.