Angers : une bouteille d’acide explose dans un collège, faisant trois blessés

Par Emmanuelle Bourdy
28 novembre 2024 16:24 Mis à jour: 28 novembre 2024 16:24

Dans un collège d’Angers (Maine-et-Loire), ce mercredi matin, une explosion s’est produite. La police et les pompiers sont intervenus sur place et trois jeunes, touchés, ont été transportés à l’hôpital.

Une bouteille d’acide a explosé ce mercredi 27 novembre vers 10 heures, au moment de la récréation, dans les toilettes du collège Jean-Lurçat à Angers, ainsi que le rapporte Ouest-France. L’explosion a provoqué un vent de panique parmi les élèves présents. Trois jeunes, blessées légèrement, seraient à l’origine des faits.

Un élève sérieusement touché au visage

Une lycéenne se trouvant dans la cour de récréation lors de cet incident a expliqué à nos confrères avoir « entendu un gros boom ». « On n’a rien vu. Mais soudainement, les collégiens se sont mis à courir dans la direction opposée à celle de l’explosion », a-t-elle ajouté.

Le préfet, Philippe Chopin, la présidente du Conseil départemental du Maine-et-Loire, Florence Dabin, ainsi que Sandrine Bodin, la directrice académique des services de l’Éducation nationale de Maine-et-Loire, se sont rendus sur place après les faits. Par ailleurs, une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet d’Angers.

Cette explosion a été provoquée par un « engin artisanal », placé dans les toilettes des garçons par les trois collégiens victimes de blessures. L’un d’entre eux aurait été sérieusement touché au niveau du visage, ainsi que l’a mentionné le préfet. Son pronostic vital ne serait toutefois pas engagé.

Le « caractère terroriste » écarté

Le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard, a écarté le « caractère terroriste » de cet acte, penchant davantage pour une mauvaise blague, relate Le Parisien. « Une bouteille d’acide a été projetée dans les toilettes. Au contact avec l’eau, ça explose. C’est souvent l’effet recherché par les auteurs », a encore précisé le procureur.

De son côté, le préfet du Maine-et-Loire a tenu à rassurer les élèves. « On a fait les premières analyses qui démontrent qu’il n’y a aucune toxicité respiratoire », a-t-il certifié, indiquant la mise en place d’une cellule d’écoute dès ce jeudi. Les enfants ont repris les cours normalement après les faits.

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