Alors que la Charente doit faire face à une explosion des demandes d’accueil de la part de clandestins affirmant être des mineurs isolés, les autorités ont renforcé leurs procédures de contrôle afin d’identifier les tricheurs.
Ce mercredi, un migrant en situation irrégulière s’est présenté à l’hôtel de police d’Angoulême afin de bénéficier de la procédure d’accueil réservée aux mineurs non accompagnés (MNA), explique le journal local Charente Libre.
Il disposait d’un jugement supplétif d’acte de naissance stipulant qu’il était né en 2002 en Guinée. Méfiante, la police charentaise a néanmoins décidé d’interroger les autorités espagnoles afin de vérifier les dires du « jeune homme ».
Et les fonctionnaires angoumoisins n’ont pas tardé à découvrir le pot aux roses : le soi-disant mineur avait déjà effectué une demande de visa en Espagne en 2017 en fournissant son passeport. Celui-ci indiquait alors qu’il était âgé de 47 ans…
Confondu, le faux mineur isolé a été signifié d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) par la préfecture avant d’être placé au centre de rétention administratif de Rennes.
La veille, un Malien qui prétendait être âgé de 16 ans s’était déjà vu délivrer une obligation de quitter le territoire français après que les policiers ont découvert qu’il avait en réalité 21 ans.
Alors quel les autorités charentaises font face à une explosion des demandes d’accueil de la part d’individus qui se prétendent mineurs isolés, le département a renforcé son dispositif de contrôle et a mis en place des procédures nouvelles dont le partage de fichiers et de renseignements avec plusieurs pays étrangers.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.