Annie et Yvette sont deux grands-mères âgées de 86 et 89 ans. Leur point commun, elles travaillent encore toutes deux dans le restaurant Les Brochettes, à Toulouse. Et elles n’ont pas prévu de prendre leur retraite.
Si vous allez au restaurant Les Brochettes, situé au 44 Allées Maurice Sarraut à Toulouse, vous aurez la chance d’y croiser Annie. Cela fait 37 ans qu’elle y travaille, aux côtés de celui qu’elle appelle son « gendre préféré », Patrick Bardagi, rapporte Actu Toulouse.
Pas moins de quatre générations travaillent aux Brochettes
« Ma belle-mère préférée supervise tout, fait la prise de commandes, elle embroche… Elle est multitâche », explique Patrick. « Le contact client me plaît beaucoup », ajoute l’octogénaire, qui travaille dans cet établissement tous les jours, le midi comme le soir, hormis le dimanche.
Et pour garder le rythme, nul doute qu’Annie a un secret. C’est son petit-fils, Yannick, qui l’a dévoilé à nos confrères. L’octogénaire parcours à pied entre 6 à 10 km par jour. « Et ça me plaît. Mais bien sûr, un jour je m’arrêterai », assure la marcheuse, même si son gendre ne semble pas d’accord. « Ça fait dix ans qu’elle le dit », plaisante-t-il.
L’autre grand-mère, plus discrète, se cantonne à la cuisine. Il s’agit d’Yvette. Elle aussi travaille « depuis le début », souligne le gérant. En plus des deux grands-mères, Yannick, le fils de Patrick, fait également partie de la joyeuse bande. Il n’avait que 5 ans lorsque son père a repris la gérance de l’établissement. En étant ainsi immergé dans cette ambiance de travail familial depuis sa plus tendre enfance, il a tout naturellement suivi les traces de papa. Ses deux filles, âgées de 13 et 9 ans, semblent être prêtes à reprendre le flambeau. « Ici, c’est une belle histoire familiale, travailler ensemble est un luxe », confie Patrick.
Les clients, « on veut qu’ils se sentent comme à la maison »
Le restaurant, qui existe depuis 60 ans, fait en moyenne une centaine de couverts par jour et forme aussi de jeunes professionnels, Patrick mettant un point d’honneur à la transmission de son savoir-faire. Et s’il attire autant de monde malgré le contexte économique difficile, c’est parce qu’aux Brochettes, on mise avant tout sur la qualité des produits et l’accueil des gens. « On veut qu’ils se sentent comme à la maison », insiste le gérant.
Évidemment, le menu à 13,40€ attire aussi les gens et certains « viennent manger ici tous les midis ». « Si la qualité est là, on ne se trompe pas. Comme je dis toujours, je me lève tous les matins pour faire à manger aux clients, au mieux les régaler », se réjouit Patrick, qui espère que cette histoire durera encore 60 ans.
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