Le président de la République Emmanuel Macron ne participera pas au rassemblement contre l’antisémitisme organisé mardi à Paris par quatorze partis politiques, mais des membres du gouvernement iront, a indiqué lundi l’Elysée.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, à l’initiative du rassemblement, a appelé lundi sur RTL Emmanuel Macron à y participer pour « dire que la République condamne fermement, définitivement, de manière absolue, toute forme de haine et notamment l’antisémitisme ».
Marche contre l’antisémitisme : @faureolivier appelle @EmmanuelMacron à être présent demain, au micro de @EliMartichoux #RTLMatin https://t.co/Ywg2xq4Hf0
— RTL France (@RTLFrance) 18 février 2019
Le président de la République « a toujours été très réactif » pour dénoncer les actes antisémites, souligne l’Elysée, qui rappelle qu’Emmanuel Macron s’exprimera mercredi soir au dîner du CRIF et qu’il a téléphoné samedi à Alain Finkielkraut, pris à partie en marge d’une manifestation de « gilets jaunes ».
Lors du dernier conseil des ministres, après la publication des chiffres annuels, Emmanuel Macron avait déclaré que l’antisémitisme était « la négation de la République (..) Nous serons intraitables vis-à-vis de ceux qui commettent de tels actes », selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
La liste des ministres qui participeront n’a pas encore été communiquée mais le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau (MoDem) a indiqué lundi sur Europe 1 qu’il serait présent. « La volonté gouvernementale c’est bien d’être présent pour marquer l’unité nationale », a-t-il ajouté, plaidant pour « une image forte ».
Marche contre l’antisémitisme : « La volonté gouvernementale est d’être présent », assure le ministre Marc Fesneau https://t.co/oPejfWQrZu
— Europe 1 (@Europe1) 18 février 2019
Olivier Faure a rappelé que François Mitterrand avait participé le 14 mai 1990 à Paris à une grande manifestation contre le racisme et l’antisémitisme, après la profanation du cimetière juif de Carpentras.
« Je pense que ce que Mitterrand avait fait à son époque, Emmanuel Macron doit le faire demain et doit être présent, il doit être celui qui dit: ‘La République, ça ne peut pas être cela, la France, ça n’est pas cela' », a ajouté le député de Seine-et-Marne.
Le parquet de Paris a ouvert dimanche une enquête sur les injures antisémites adressées samedi au philosophe et académicien Alain Finkielkraut.
Epochtimes.fr avec AFP
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