La Chine, nom donné par les Occidentaux d’après la prononciation de la Dynastie Qin, premier empire dans l’histoire chinoise, était aussi appelée « Shen Zhou », la Terre du divin dans la culture chinoise. Les ancêtres Chinois croyaient que cette terre était le premier arrêt des dieux lorsqu’ils sont descendus dans le monde mortel pour créer la culture et la civilisation pour les êtres humains. Ils pensaient ainsi que la culture humaine était d’origine divine. Il y a de nombreux mythes et légendes en Chine, aussi la culture chinoise est-elle considérée comme une culture semi-divine.
Parmi les mythes chinois, il y a un récit très connu qui dit que les corps des êtres humain ont été créés à partir de l’argile par la déesse Nuwa. Selon le Bouddhisme, les âmes humaines viennent de différents paradis des divers Bouddhas et se réincarnent dans le monde mortel encore et encore. Donc la vie véritable est l’âme et non le corps.
La culture traditionnelle chinoise préconise de suivre l’instruction des divinités et d’être des personnes morales. La science de l’ancienne Chine était différente de la science que nous avons apprise de l’occident à l’époque moderne, l’étude se concentrait alors directement sur le corps humain, la vie et l’univers. Les ancêtres chinois ont enseigné pendant des millénaires le principe de « chérir la vertu », et de nombreuses personnes vertueuses ont pratiqué la cultivation dans le Taoïsme, le Bouddhisme, le Confucianisme ou d’autres méthodes afin de s’assimiler aux caractéristiques de l’univers. Que l’homme moderne croit ou non à ces mythes et légendes, les théories qu’ils contiennent ont énormément influencé les Chinois, et elles se reflètent largement dans toute la civilisation chinoise et dans la vie des Chinois.
En considérant l’ensemble des 5000 ans de l’histoire chinoise depuis l’époque de l’Empereur Jaune, on peut trouver une caractéristique très inhabituelle et remarquable des cités et des villes. Tout comme le corps d’un être humain, les villes sont aussi des organismes et suivent un même cycle : naissance, développement, maladie et mort. Les êtres humains sont l’âme des villes. De plus, si on considère les villes comme des scènes pour les drames, les êtres humains dans les villes en sont les acteurs. L’étude des villes a quasiment toujours mis l’accent sur les scénarios des drames ou le talent des acteurs, qui sont certes fascinants. Toutefois, les significations cachées dans le drame sont souvent ignorées.
En examinant toutes les capitales chinoises de la première dynastie des Xia (de 2032 avant J.C. à 1600 avant J.C.) à la dernière dynastie des Qing (de 1644 à 1911) ou de la plus longue Dynastie des Zhou (de 1066 avant J.C.à 206 avant J.C.), à la dynastie quasiment la plus courte des Qin (221 avant J.C.à 207 avant J.C.), il s’avère que bien que les drames présentés dans leurs capitales soient variés, il y a aussi des points communs surprenants. D’un certain point de vue, on peut dire que tous enseignent la même leçon : la prospérité et la ruine des villes est associée aux standards moraux des hommes. C’est comme dans les dictons chinois : « Aussi vaste que soit la Terre, seules les personnes de grande vertu y vivent pour toujours » et « la tyrannie et les désirs incontinents sans le Tao mènent à la ruine ». La ville de Chang’an, la capitale de la Dynastie des Tang (618 à 907), qui fut la dynastie la plus riche et la plus puissante de l’histoire chinoise, en est un bon exemple.
Édifier la scène : une ville construite pour une autre dynastie
En fait, la ville de Chang’an, la capitale de la Dynastie des Tang, s’est développée durant la Dynastie Sui (581 à 618). Après la fin de la Dynastie Han (de 202 avant J.C.à 220 après J.C.), la Chine a connu des divisions pendant plus de 300 ans. Yang Jian, le fondateur de la Dynastie Sui, réconcilia la Chine. La première capitale était l’ancienne ville de Chang’an, la capitale de la Dynastie Han. Pourtant, après 800 ans de guerre, la ville était délabrée et l’espace rétréci. Yang Jian ordonna qu’une nouvelle capitale soit construite.
Après avoir consulté le Xiangtu (l’ancêtre de la théorie du Fengshui) pour observer la forme des terres, les relations entre montagnes et rivières, etc. et interrogé Buwu (un ancien augure pour demander aux déités si un emplacement était ou non favorable), la bonne position fut déterminée au sud-est de l’ancienne capitale. Le premier nom de la nouvelle ville était Daxing qui signifie généreuse et prospère.
La ville de Daxing était la plus grande ville au monde à cette époque. Sa surface couvrait près de 84 kilomètres carré soit 7 fois la taille de Constantinople, la capitale de l’Empire Romain occidental à la même période historique et 6,2 fois celle de Bagdad, la capitale de l’Empire Arabe fondée en 800 après J.C. .
D’abord, la vieille ville de Chang’an fut démolie et les matériaux transportés pour construire la nouvelle capitale. La ville fut construite à une vitesse étonnante. En seulement dix mois, les principales parties de la ville, comme les palais et la plupart des constructions officielles furent achevées. Le reste, comme les marchés et la zone résidentielle pour les plébéiens étaient aussi mesurées et divisées. De nombreux captifs et prisonniers étaient utilisés comme esclaves. Les fermiers devaient aussi servir la cour comme ouvriers.
Le fait que les fermiers servent d’ouvriers à la cour est une institution dans la société féodale de l’histoire chinoise. Les empereurs vertueux demandaient aux fermiers de travailler seulement après la récolte d’automne et de travailler entre 10 jours et un mois. En récompense, les empereurs prenaient la responsabilité de les protéger contre l’agression et de les secourir en cas de désastres. Pourtant, Yang Guang, le deuxième empereur de la Dynastie Sui, continua à forcer les fermiers à creuser le Grand Canal pendant que la ville de Daxing était en construction.
Le peuple chinois croyait que chaque événement pouvait être analysé selon trois facteurs : l’opportunité des moments célestes, les conditions terrestres favorables et l’harmonie entre les hommes. Bien que la ville de Daxing ait été construite à un endroit favorable, ce ne fut pas suffisant pour rendre la Dynastie Sui florissante. Sans le soutien des hommes, après relativement peu d’années, la Dynastie Sui s’acheva et la Dynastie Tang lui succéda. Par conséquent, sans avoir profité du fruit de leur travail et acteurs d’un drame bien court, les Sui laissèrent derrière eux une grande scène pour les Tang à Daxing.
Contrairement à la plupart des autres dynasties, Tang n’a pas démoli la capitale de la dynastie précédente, Daxing resta la capitale mais le nom fut changé en Chang’an ce qui signifie longue paix et harmonie.
La Dynastie Tang connut une grande prospérité sous l’autorité juste de Li Shimin, le deuxième empereur Tang, qui était le véritable fondateur de la Dynastie Tang et considéré comme l’empereur le plus sage et d’une grande vertu dans l’histoire chinoise. La ville de Chang’an était florissante et la population se multiplia. Les gens déferlaient du monde entier à Chang’an pour être témoins de sa grandeur. Ainsi, la large zone vide de la ville fut remplie et la ville entière fut presque achevée.
Comme la plupart des autres capitales de l’histoire chinoise, Chang’an était aussi une synthèse des aspects physiques et spirituels de la civilisation et en est le meilleur exemple. Les gens dans la cité, non seulement construisirent la forme physique de leur ville mais aussi utilisèrent leurs idées de la mythologie pour guider leur plan de la ville : la structure de la ville reflète la signification des mythes. Dans l’histoire chinoise, il n’y a jamais eu d’urbaniste ou de dessinateur urbain. Cette ville immense fut soigneusement dessinée selon le Livre des Mutations et la vision bouddhiste de l’univers.
Le Livre des Mutations est un ancien livre chinois de divination datant de la dynastie Zhou (de 1100 avant J.C.à 221 avant J.C.). Le Taiji est le symbole de l’école du Tao, communément connu en Occident comme le « symbole Yin-Yang ». Le Taiji évolue en Huit Trigrammes. Les Huit Trigrammes sont des figures préhistoriques conçues pour révéler les changements dans l’évolution de la nature. Huit Trigrammes multipliés par Huit Trigrammes donne 64 Changements. Chacun d’eux possède une signification.
L’image ci-dessus montre que le site de la ville de Chang’an avait une faible inclinaison vers le bas du Sud-est au Nord-ouest. Selon l’altitude géographique, elle pouvait être divisée en 6 niveaux. D’après des calculs utilisant le Livre des Mutations, chaque niveau correspondait à l’un des 64 changements. Du meilleur au pire, l’ordre de chaque niveau dans la zone était déterminé, puis la fonction de chaque zone était décidée selon la vertu attribuée à la signification de chaque changement.
Le cinquième niveau était le meilleur, avec pour signification : « il y a des dragons volants dans le ciel ». Pourtant, la zone la plus noble n’était pas prévue pour les palais mais pour les temples bouddhistes et taoïstes. C’est là une preuve de la profonde vénération de la culture chinoise pour les cieux. Bien que les Empereurs chinois étaient les souverains de la nation toute entière et des monarques absolus, ils étaient considérés en Chine comme les « fils du ciel », dirigeaient seulement sous le mandat du ciel et devaient se conformer au Tao Céleste. S’ils enfreignaient ce mandat dans leurs vies, alors les gens et les ministres les critiquaient, ou même les renversaient au nom de « faire respecter le Tao pour le ciel ».
Selon l’explication de Confucius, la signification de la deuxième meilleure zone est de « réconcilier le monde dans l’harmonie et la compassion, sans guerre, (en utilisant) une vertu abondante pour éveiller (les gens)», ce qui est exactement la vertu que les empereurs devaient suivre. Dans la ville de Chang’an, elle était localisée au deuxième niveau et était planifiée comme la Cité des Palais, une énorme cour avec toutes les résidences et les bureaux de l’Empereur.
Le troisième niveau de la ville contenait et reflétait la signification : « Les hommes d’honneur sont diligents tout au long de la journée et maintiennent la prudence dans leurs actions et travaillent même la nuit », ce qui est exactement la vertu que des ministres devaient suivre. Le troisième niveau était planifié comme la Cité Royale, une énorme cour qui incluait l’espace d’un bureau pour tous les fonctionnaires gouvernementaux.
De la même façon, le premier niveau signifiait « ne peut être construit » selon le Livre des Mutations. Ainsi il était destiné à être le jardin privé de l’Empereur. Le quatrième niveau, avec la signification de « changer selon les occasions, aller énergiquement de l’avant pour progresser » , était planifié pour deux places de marché. Le sixième niveau avec la signification « le dragon arrogant ressent du regret » était destiné à être un parc royal ouvert au public. À chaque vacances, les résidents, quelque fût leur rang, venaient souvent se détendre et marcher dans le parc. Toutes les autres zones étaient résidentielles.
Par conséquent, bien que Chang’an ne fut pas planifiée selon les théories modernes de l’urbanisme, l’utilisation du terrain est assez rationnelle. Les localisations des grands temples et des marchés étaient pratiques pour tous les résidents. La Cité royale était juste au Sud de la Cité du Palais, aussi les fonctionnaires pouvaient remettre les dossiers aux empereurs très rapidement sans perturber la vie des civils. Tout le monde avait le droit et l’occasion de jouir du magnifique décor naturel et urbain depuis la haute tour dans le parc.
Le cœur de la culture chinoise est « l’harmonie entre le ciel (ou la nature) et l’humanité ». Tous les numéros des blocs de constructions et les numéros des portes dans la ville étaient déterminés par l’astronomie et le calendrier lunaire. En fait la ville entière était un modèle de l’univers.
Non seulement la Cité Royale et la Cité du Palais étaient clôturées par les murs de la ville, mais chaque bloc de construction principal était aussi clôturé par des murs. Il y avait des petits temples, des ateliers et des boutiques dans chaque « petite ville». Ainsi, même si les portes de la « petite ville » étaient fermées pendant la nuit, la vie des gens n’était pas dérangée. Également, à l’intérieur de chacune des « petites villes », chaque bâtiment résidentiel ou officiel était aussi séparé par des murs. Cette disposition est une image de la vision Bouddhiste de l’univers: que de petites particules/mondes forment de plus larges particules/mondes, et de plus larges particules /mondes forment des particules/mondes encore plus larges, jusqu’à l’infini, ce qui a été reconnu comme correct par la physique moderne. Les deux formes spirituelle et physique de la ville de Chang’an imitent l’univers. D’après les propos de Meiwei Dayan, professeur à l’Université Centrale du Japon, Chang’an était la « capitale de l’univers» .
En bref, la conception de la ville de Chang’an faisait ressortir la signification de la vertu et imitait le système naturel. Le plan aidait les Chinois à se rappeler la vertu qu’ils devaient avoir et leur facilitait l’imitation des caractéristiques de l’univers.
Le drame mis en scène : culture et vie à Chang’an
La Dynastie Tang adopta une attitude ouverte vis-à-vis des différentes croyances. Les religions locales comme le Taoïsme et le Confucianisme, le Bouddhisme d’Inde, aussi bien que plusieurs autres religions de Perse existaient simultanément. Vivant dans un monde spirituel très ouvert et éveillés par les théories morales des religions, les gens de la Dynastie Tang étaient tolérants. Ils appréciaient et absorbaient les cultures étrangères. Chang’an était le terminus de la Route de la Soie. Le marché ouest de Chang’an était le centre du commerce international mondial. Selon le registre de l’Autorité Six des Tang, plus de 300 nations et régions avaient des relations commerciales avec Chang’an. Presque 10 000 familles de pays étrangers de l’ouest vivaient dans la ville, spécialement dans la zone autour du marché ouest. Il y avait beaucoup d’auberges étrangères dont le personnel était des servantes étrangères choisies pour leur beauté. Le poète le plus célèbre dans l’histoire chinoise, Li Bai, flânait souvent parmi elles. La nourriture étrangère, les costumes, la musique étaient la mode de Chang’an.
Les gens dans la Dynastie Tang absorbaient de nombreuses cultures de différents pays et de nombreux pays dépêchaient aussi des légats pour apprendre la culture chinoise. Encore aujourd’hui au Japon, les gens voyant l’ancienne architecture japonaise traditionnelle ont la forte impression d’être ramenés à la dynastie Tang.
Dans la culture traditionnelle chinoise, selon la théorie du Yin-Yang, « l’homme s’occupe des affaires extérieures pendant que la femme s’occupe des affaires intérieures ». Cela créait une relation harmonieuse du Yin (féminin) et du Yang (masculin) dans les familles. Les gens de la Dynastie Tang suivaient aussi cette règle mais n’étaient ni doctrinaires ni extrémistes. Les femmes pouvaient aussi être présentes aux activités sociales comme les banquets ou même aller en excursion à cheval.
Selon le Confucianisme, la vertu féminine devait consister en douceur, bonté, courtoisie, prudence et politesse. L’impératrice Zhangsun, l’épouse de Li Shimin, était une femme avec une grande réputation de vertu. Bien qu’elle n’ait jamais influencé directement la prise de décision politique, elle conseilla souvent à Li Shimin d’accepter la critique de ses ministres.
Par ailleurs, même les femmes avaient la chance d’être impliquées dans des activités politiques dans la Dynastie Tang. Wu Zetian, la concubine impériale de Li Shimin, est devenue la seule femme empereur dans l’histoire chinoise et était célèbre pour ses grandes réalisations. En retour, elle nomma des femmes talentueuses comme ministres. Bien que la gouvernance d’une femme semble inverser l’ordre naturel du Yin et du Yang, l’histoire de Wu Zetian démontre une vérité plus large de la mythologie chinoise, que les plus vertueux retournent chez eux au ciel. Wu Zetian commanda qu’une grande statue de Bouddha soit construite dans la ville avoisinante de Luoyang. On dit que l’expression de la statue ressemblait à la femme empereur et qu’elle était en fait d’apparence divine.
En bref, la culture chinoise durant la Dynastie Tang était reliée de façon complexe à sa prospérité et à ses réalisations. C’était une société dans laquelle la moralité était élevée, les gens possédaient une grande vertu et respectaient toutes les races, les nationalités, les groupes et les genres. Elle a prospéré économiquement, politiquement et aussi spirituellement. C’était aussi incontestablement une incarnation des caractéristiques universelles de vérité, de compassion et de tolérance qui étaient alors les principes directeurs du peuple chinois.
Le dernier acte : la ruine de la ville de Chang’an
Après que le diadème soit retourné à la famille Li, l’empereur Li Longji, qui était le petit fils de Wu Zetian, a créé un autre âge prodigieux sur la fondation créée par Li Shimin et Wu Zetian.
Il réduisit les dépenses de palais et nomma des ministres compétents et vertueux. La Chine devint très riche et la population de l’Empire Tang augmenta à 48,91 millions. Ceci est l’apogée de l’age d’or de la Dynastie Tang.
Pourtant, selon la théorie du Livre des Mutations, si quelque chose est trop puissant, il déclinera. C’est une des raisons pour laquelle Confucius a enseigné aux gens à maintenir leurs cœurs dans la voie du milieu.
Li Longji devint fier de ses réalisations. Étant gâteux, il se maria avec sa belle fille, Yang Yuhuan (2), attiré par sa beauté et délaissa les affaires gouvernementales.
En conséquence, la Rébellion An Shi se produisit et continua pendant 8 ans. La ville de Chang’an fut gravement mutilée et ne put être réhabilitée car d’autres rébellions eurent lieu dans les zones frontières et les matériaux ne pouvaient pas être transportés à Chang’an.
Le drame de la ville de Chang’an était achevé. Même la scène fut démantelée, non par d’autres mais par les gens eux-mêmes.
En 904 après J.C., l’Empire Tang dût abandonner Chang’an et se déplaça dans une autre capitale à l’Est de Chang’an. Les gouvernements essayèrent d’utiliser le matériel de Chang’an pour construire la capitale à l’Est, Luoyang. De nombreux bâtiments dans Chang’an furent démantelés et le matériel en bois fut jeté dans le fleuve. Pourtant, au lieu de flotter jusqu’à Luoyang, la majorité du bois se perdit dans le fleuve. Une grande cité construite dramatiquement, disparut dramatiquement, non seulement la forme de la ville, les architectures mais même le matériel.
La morale derrière les différentes scènes
À l’époque contemporaine, les gens discutent beaucoup de développement durable. Les études interdisciplinaires et l’innovation dans la technologie fournissent aux gens plus d’espaces et plus de méthodes pour atteindre un but. Néanmoins, de nombreuses civilisations ont été ruinées non pas à cause d’un manque de technologie, mais à cause de la perte de la moralité des êtres humains.
L’architecture chinoise est une belle manifestation de la culture chinoise à travers les âges et un manuel historique vivant qu’apprendront les descendants pour des milliers d’années. Les anciens Chinois croyaient que les êtres humains devaient estimer le ciel et la terre, chérir la nature et les autres créatures et se respecter les uns les autres. En effet, en survolant toute l’histoire chinoise, l’émergence et la chute des dynasties sont liées aux valeurs morales des êtres humains. Ceux qui sont capables de s’assimiler au caractéristiques universelles prospèrent, tandis que ceux qui s’y opposent déclinent.
Les significations centrales de nombre de grands mythes et de légendes offrent une grande leçon et comme le dit l’ancien dicton chinois: « Bien que la terre soit vaste, seules les personnes de grande vertu y vivent pour toujours».
Notes :
1. L’Empereur Jaune a vécu il y a 5000 ans et est reconnu comme l’ancêtre symbolique de tout le peuple chinois
2. Une des des quatre grandes beautés de l’histoire chinoise
Source : ClearHarmony
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