Cela fait deux ans qu’une Parisienne est victime de squat de son appartement dont elle est propriétaire. Elle-même locataire, elle ne trouve plus de moyens de payer ses loyers, et ne percevant plus d’argent de l’appartement squatté, elle risque de se retrouver à la rue.
Encore une histoire de squat qui tourne mal : en effet, depuis deux ans, une Parisienne de 49 ans essaye de récupérer son bien par tous les moyens. Situé rue de Trévise dans le 9e arrondissement, cet appartement est squatté et ne lui permet donc plus de percevoir de loyers, relate Le Parisien.
Que s’est-il passé ? La victime a d’abord loué son studio à un locataire pendant un an. Après le départ de ce dernier, la porte de l’appartement a été forcée et une mère isolée avec un bébé s’est installée illégalement dans l’appartement.
Ayant laissé passer le délai de 48 h pour faire appel aux forces de l’ordre, elle a dû entamer une longue procédure d’expulsion qui n’a pas encore abouti. Pourtant, la squatteuse, qui est une mère seule avec un bébé, a été condamnée en novembre 2019 à quitter l’appartement par le tribunal de Paris selon une ordonnance du juge, relate Valeurs actuelles.
Cependant, celui qui a le dernier mot est le préfet de police, qui a le droit de refuser d’exécuter la sanction. La squatteuse étant la mère d’un enfant en bas âge, la loi la protégeait plus que la propriétaire. En effet, la loi Dalo ne permet d’expulser une mère de famille que dans le cas où elle retrouverait une solution de relogement viable.
Problème : pendant ce temps, la propriétaire victime du squat est dans une situation financière qui ne lui permet plus de payer ses propres loyers, et son bailleur a lancé une procédure d’expulsion contre elle. Si rien ne bouge, elle finira à la rue.
« Ça fait peur de savoir qu’un escroc comme elle est protégé par les pouvoirs publics, alors qu’une victime comme moi ne l’est pas », a déploré la Parisienne, qui ne sait plus aujourd’hui comment faire.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.