Lucie Lafabrie, qui réside chemin du château de l’Hers à Toulouse, se dit satisfaite de la décision du tribunal administratif de la Ville rose. Après quatre ans à faire valoir la dangerosité du trottoir devant sa propriété, elle peut désormais s’attendre à ce que les choses bougent.
Le trottoir incriminé, qui se trouve juste devant le portail d’entrée de la maison de Lucie, fait à peine « 90 cm de large », rapporte 20 Minutes. Outre son étroitesse, la voie devant chez elle n’est pas suffisamment large non plus, au point qu’un bus ne peut pas croiser un autre véhicule sans être contraint de rouler sur ce trottoir, faisant de cette zone un endroit dangereux.
Un quartier qui s’est transformé en une décennie
Lorsque Lucie a acheté cette maison, en 2013, le quartier était bien différent. Mais depuis environ une décennie, l’urbanisme s’est développé de façon spectaculaire. Au total, neuf nouvelles résidences ont vu le jour, ce qui a considérablement augmenté le trafic, y compris au niveau des lignes de bus.
Le chemin du château de l’Hers est le seul axe permettant de relier deux axes très passants, à savoir l’avenue de Castres à l’avenue Jean-Chaubet, détaillent nos confrères.
Lucie et sa famille ont déjà été touchés par de nombreux « frôlements » de voitures roulant sur le trottoir. Il lui est même arrivé de devoir « sauter sur la murette » pour ne pas être embarquée par le rétroviseur d’un camion. Et c’est sans compter le nombre d’enjoliveurs qui ont terminé leur course dans cet endroit étriqué.
« Soulagée et ravie »
Cette situation devrait prendre fin et la municipalité va être obligée de se pencher sur un nouvel aménagement du lieu. En effet, le tribunal administratif de Toulouse a condamné la commune ainsi que la métropole à « réaliser l’ensemble des travaux nécessaires », dans un délai de six mois, afin de permettre à Lucie de « rentrer et sortir de chez elle en toute sécurité et disposer d’un accès véhicule à sa propriété ».
« C’était un peu David contre Goliath », admet celle qui a dû, au cours de ces ses quatre années de procédure, faire face à de nombreuses remarques portant sur le fait qu’elle est incompétente en la matière puisqu’elle n’est pas une technicienne de la voirie.
Si aujourd’hui Lucie Lafabrie se dit « soulagée et ravie » de cette décision du tribunal, elle n’est cependant pas totalement sereine étant donné que la partie adverse peut encore faire appel.
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