Rayanne B., l’influenceur de 21 ans, a de nouveau frappé. Il avait notamment fait parler de lui en octobre dernier lorsqu’il s’était filmé en train de voler du matériel de pompiers dans l’un de leurs camions. Cette fois-ci, c’est armé d’une kalachnikov qu’il s’est mis en scène.
Rayanne B. n’en est plus à son premier coup d’essai, il accumule désormais de nombreuses affaires. Il a effectivement, à plusieurs reprises, été interpellé et jugé pour différentes actions dans lesquelles il se met en scène. Cet influenceur, suivi par 175.000 abonnés, se serait dernièrement filmé à la frontière entre la Syrie et le Liban.
« J’espère que je vais croiser tous mes ennemis ! »
Dans une courte vidéo diffusée le 28 mai dernier, on peut effectivement voir Rayanne B., kalachnikov en main, criant juste avant de tirer : « J’espère que je vais croiser tous mes ennemis ! » Dans une seconde vidéo, il tire au lance-roquettes. Ces images montrent notamment un autre individu, l’incitant à tirer tout en se bouchant les oreilles. Les images auraient été tournées à la frontière syro-libanaise.
L’influenceur a ensuite expliqué dans une autre vidéo qu’il avait, lui et ses acolytes, été rapatriés d’urgence en France par les autorités. « On est restés un ou deux jours (dans) un truc de keufs, ils nous ont posé plein de questions et on s’est mangé 8000 tartes », a-t-il précisé.
De nombreuses autres affaires
Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) s’est exprimé sur Twitter, mentionnant que ce « charmant jeune homme », qui était « sorti de garde à vue après avoir dépouillé un camion de pompiers avec un stage de citoyenneté », tire maintenant « à la kalachnikov et au bazooka entre 2 barbecues, en Syrie ».
En octobre 2021, pour avoir volé du matériel aux pompiers et les avoir insultés dans une vidéo publiée sur Snapchat, Rayanne B. avait été condamné à un simple stage de citoyenneté et des travaux d’intérêt général. Il avait alors plaidé le côté humoristique de son acte.
Pour avoir lancé dans une vidéo : « Je vais les niquer, aller dans le commissariat, Allahou akbar et pan, pan, pan, pan, mettez tous vos gilets pare-balles », l’influenceur avait été relaxé par le tribunal. Celui-ci avait estimé que les menaces de ce jeune homme étaient insuffisamment caractérisées. Il avait également menacé Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale.
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