Une enquête a été ouverte sur la mort d’un homme de 49 ans sur le parking de la clinique de l’Anjou, peu après un court passage par les urgences du CHU d’Angers, a indiqué mardi le procureur de la République d’Angers Yves Gambert.
« A ce stade, il n’y a aucune suspicion qui permette de penser qu’il y a eu dysfonctionnement au niveau des urgences », a déclaré le procureur à un correspondant de l’AFP.
Macron et Buzyn préfère utiliser l argent public pour mililter et payer des dispositifs de sécurité qui coûtent des centaines de milliers à chaque déplacement de macron et d un membre de gvt que de donner des moyens nécessaires à l hopital public.https://t.co/MLxjDa6h0E
— mickaël duchene (@MickaelDuchene) 18 juin 2019
Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte par le parquet après un signalement du médecin urgentiste de la clinique de l’Anjou qui a signé le certificat de décès samedi à 20H40.
Une autopsie a eu lieu lundi à Nantes mais les résultats ne sont pas encore connus, selon le parquet.
La victime, domiciliée au centre communal d’action sociale (CCAS) d’Angers, avait d’abord été conduite par une personne de son entourage aux urgences du CHU où elle est restée une dizaine de minutes avant de se rendre à la clinique de l’Anjou, selon le parquet.
Angers : le patient ne peut être pris en charge par les urgences du CHU, il décède à son arrivée à la clinique – France 3 Pays de la Loire https://t.co/AwHy1Rh8x5@agnesbuzyn ne sont pas responsables les agents hospitaliers mais votre ministère.
Honte à votre politique !— Chipeau isabelle (@IsabelleChipeau) 17 juin 2019
« A aucun moment, il n’y a eu de manifestation qui laissait à penser qu’il fallait se dépêcher pour la prise en charge », a indiqué une porte-parole du CHU mardi.
« Il n’y avait pas de signe clinique : la personne était debout et n’était pas en sueur », a-t-elle précisé. « Si ça avait été une urgence de niveau 1, elle aurait été prise en charge immédiatement », a assuré le CHU.
« Cet événement se produit dans un contexte de manque d’effectif dénoncé depuis de nombreux mois », ont souligné de leur côté les syndicats Sud, FO et CGT du CHU dans un communiqué, qui évoque « l’absence de prise en charge d’un patient valide faute d’infirmière disponible (occupée avec un autre patient) ».
Une grève a été lancée depuis le 2 mai aux urgences du CHU d’Angers. « Le manque d’effectif reste criant et le non remplacement de collègues absents met en jeu la sécurité des collègues comme des usagers », estiment les syndicats dans leur communiqué.
Avec AFP
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