Le PDG d’Aramco Khaled al-Falih, également ministre saoudien de l’Energie, a annoncé lundi avoir été remplacé à la tête du géant pétrolier saoudien, en vue d’une éventuelle entrée en bourse de l’entreprise.
« Je félicite (…) Yassir al-Roumayyan, à la tête du Fonds d’investissement public, pour sa nomination comme président du conseil d’administration de Saudi Aramco, une grande étape pour préparer l’entreprise à son introduction en Bourse », a écrit sur Twitter M. Falih.
M. Roumayyan, déjà membre du conseil d’administration, dirige le fonds souverain saoudien supervisant un ambitieux plan de diversification de l’économie du royaume, qui dépend majoritairement de l’or noir.
L’annonce de ce remplacement intervient alors que M. Falih a perdu vendredi un des portefeuilles rattachés à son ministère, celui de l’Industrie et des Ressources minières.
Aramco a déjà fait savoir qu’il comptait vendre jusqu’à 5% de ses parts sur les marchés financiers, mais seulement au « bon moment », évoquant une introduction entre la fin 2020 et le début 2021,. Il devrait alors s’agir de la plus grande vente mondiale d’actions.
Cette opération entre dans le cadre d’un plan de réforme initié par le prince héritier Mohammed ben Salmane visant à permettre à l’Arabie saoudite d’engranger quelque 100 milliards de dollars (plus de 90 milliards d’euros).
Initialement prévue en 2018, l’entrée en Bourse d’Aramco a été repoussée en raison de conditions de marché défavorables.
Le groupe a annoncé en août un bénéfice de 46,9 milliards de dollars (42,8 milliards d’euros), en baisse de 12% au premier semestre, lors d’un exercice de communication rarissime pour cette entreprise extrêmement secrète.
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