Un phénomène aussi rare qu’étonnant s’est produit le week-end dernier, sur la plage située au pied de la Dune du Pilat, sur la côte d’Argent, à l’entrée du bassin d’Arcachon (Gironde). Des milliers d’étoiles de mer se sont échouées. Il est déconseillé de les toucher.
Cet échouage massif d’étoiles de mer au pied de la dune du Pilat intrigue et questionne. Le phénomène est apparu ce week-end et de nombreuses images ont circulé sur la toile.
« Vous avez sûrement aperçu les photos des étoiles de mer échouées sur la plage ces derniers jours ! Avec l’aide de nos partenaires, nous cherchons à en savoir plus sur ce phénomène », a indiqué il y a deux jours le syndicat mixte de la Dune sur son compte Instagram, se demandant si cela pourrait être lié à la reproduction, à de forts courants marins ou à tout autre chose.
?Un échouage massif et inexpliqué de plusieurs milliers d’étoiles de mer s’est produit ce week-end sur la plage située au pied de la Dune du Pilat. Ne surtout pas les manipuler. pic.twitter.com/TKdQiVRqDG
— Au coeur des animaux (@AuCoeurAnimaux) May 10, 2022
Ne pas les manipuler car elles sont encore vivantes
La seule information dont est sûre le syndicat, c’est que ces étoiles de mer sont bel et bien en vie, et par conséquent, il ne faut pas les toucher. « Sa vitesse de déplacement a été mesurée, elle ne dépasserait pas 8 cm par minute. Il est donc important de ne pas manipuler les étoiles de mer car nous ne voyons pas forcément leur déplacement à l’œil nu. Elles sont donc encore vivantes ! » souligne en effet le syndicat, qui donne par ailleurs quelques précisions sur cette espèce.
L’étoile de mer commune, qui porte le nom d’« Astérie rouge (Asterias rubens) », peut mesurer jusqu’à 30 voire 50 cm de diamètre, et selon son habitat, elle peut vivre 4 ou 5 ans, est-il stipulé sur le réseau social. En outre, elle se nourrit « en bonne partie de moules, d’huîtres et d’autres bivalves, mais peut se satisfaire d’autres organismes, morts ou vivants (oursins, crabes…) », expliquent enfin les responsables de la Dune du Pilat, ajoutant qu’elles font néanmoins « le bonheur des Goélands », qui en sont très friands.
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