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Année bissextile - Douloureusement prévisible

Écrit par Helena Chao, La Grande Époque
12.01.2010
| A-/A+

  • Amy Adams et Matthew Goode(攝影: Photo Credit: Jonathan Hession, Jonathan Hession / 2010 Universal Studios)

Avant de tomber dans le sujet d’Année bissextile, j’aimerais dire que je suis une fan d’Amy Adams et j’adore particulièrement les comédies romantiques, aussi kitsch qu’elles peuvent être. Année bissextile, par contre, est comme une grosse tasse de café avec beaucoup trop de cuillerées de sucre ajoutées.

Le résumé du scénario en quelques mots : Anna (Amy Adams), désespérée que son copain ne l’ait pas encore demandée en mariage après quatre ans de fréquentation, apprend qu’une vieille tradition irlandaise permet à la femme de demander la main de son prétendant le jour «du grand saut», le 29 février (ce qui arrive seulement à tous les quatre ans). En route pour Dublin où son amoureux participe à une conférence, les plans de la pauvre sont contrariés.

Elle atterrit dans un trou perdu, une petite ville de la campagne irlandaise. Il n’y a pas de transport public et les seuls résidants semblent être quatre octogénaires qui sont, au mieux, à moitié amusants lorsqu’ils sont soûls. Une chance pour elle, Anna fait la rencontre d’un résidant qui est aubergiste, barman et chef cuisinier, Declan (Matthew Goode). Celui-ci accepte à contrecœur de la conduire à Dublin pour 500 euros (740 $ CA).

Ce qui en résulte : une lourde histoire de «la fille qui déteste le garçon» suivie d’une portion «du gars et de la fille qui se rendent compte qu’ils ont un béguin naturel l’un pour l’autre», ce qui dans le contexte d’un coin perdu peuplé de vieillards est loin d’être une situation surprenante pour les deux seuls jeunes de l’endroit. Finalement, Anna se rend à Dublin et le reste est une continuité de plats réchauffés d’une bagatelle romantique trop sucrée.

Ce film ne dévie en rien du scénario romantique standard. Les scènes ne sont pas seulement douloureusement prévisibles, mais les scénaristes semblent croire que le public a la capacité de rétention et de compréhension d’un enfant de deux ans et le nourrit à la petite cuillère. Année bissextile est seulement un autre conte de fées. Toutefois, avec les films à grand budget ou ceux pour lesquels on espère décrocher un Oscar dominant le paysage médiatique en ce moment, Année bissextile va tout de même probablement trouver son public cible.

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