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Histoire ancienne, une vie dans le confort est pire que du vin empoisonné

Écrit par Jing Lian
16.01.2010
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  • briques homme(攝影: / 大紀元)

Tous ceux qui vivent dans ce monde veulent vivre une vie heureuse et agréable. Ces pensées ne sont certainement pas fausses, mais une vie heureuse et une vie dans le confort sont deux concepts complètement différents. Une vie heureuse se détermine par rapport au sentiment d’une personne, tandis que la tranquillité et le confort font essentiellement référence au bien-être physique. Chez les êtres humains, l’esprit et le corps sont reliés l’un à l’autre comme les racines et les branches d’un arbre. Maintenir son esprit en paix et dans la joie est essentiel. Pourtant, poursuivre un bien-être physique aveuglément et sans cesse, c’est comme mettre la charrue avant les bœufs.

Examinons au préalable l’histoire suivante : «Une vie dans le confort est pire que du vin empoisonné».

Il y avait un fonctionnaire renommé appelé Tao Kan durant la dynastie orientale de Jin (317-420). Il avait gagné du mérite pendant les guerres et était devenu gouverneur de Jingzhou. Certaines personnes étaient jalouses de lui et le calomniaient. Par conséquent, il fut rétrogradé et transféré dans un endroit éloigné de la région de Guangzhou dans le Guangdong. C’était un endroit sauvage où les criminels étaient exilés.

Il y avait très peu de fonctions officielles à remplir à Guangzhou, mais Tao n’a jamais recherché les distractions ou le confort. Il transportait une centaine de briques de son bureau à son champ tous les matins et les ramenait à son bureau tous les soirs. Les gens étaient intrigués par ce comportement et lui ont demandé pourquoi il faisait cela.

Tao a répondu : «Je me suis fixé pour objectif de reconquérir la Chine centrale durant cette vie. Si j’ai trop de confort et deviens complaisant, je crains de ne pas être capable d’accomplir ma mission.»

Plus tard, Tao a été retransféré à Jingzhou. Bien que plus occupé que lorsqu’il était dans le Guangzhou, il a continué à transporter les briques chaque jour et à renforcer sa volonté.

Tao Kan disait souvent aux gens : «Dayu, le légendaire fondateur de la dynastie Xia (aux alentours de 2100 av. J.-C.), était un sage et il savait comment chérir chaque minute. Nous sommes des gens ordinaires, nous devrions donc chérir chaque seconde. Comment pouvons-nous nous relâcher et nous laisser aller aux jeux et aux plaisirs et oublier nos devoirs?»

Tao a rempli de hautes responsabilités et a affronté beaucoup d’épreuves. Il n’a pas cherché les distractions. Il était tellement persévérant que lorsqu’il a servi le gouverneur de Jingzhou, il a été promu comme grand général sur le champ de bataille de l’Ouest. Il était en charge des affaires militaires pour huit préfectures et a reçu le titre de seigneur du canton de Changsha, devenant ainsi un personnage célèbre de l’histoire.

Durant la période de Printemps et Automne (de 770 av. J.-C. à 476 av. J.-C.), Guan Zhong, le premier ministre de l’État de Qi a recommandé au souverain Qi Huan Gong que l’on ne devrait pas rechercher la bonne nourriture, le confort et le vin. Nos ancêtres voyaient les distractions comme quelque chose de pire que du vin empoisonné parce que les distractions érodent la volonté de l’homme. Il existe un ancien dicton : «On survit souvent aux difficultés, mais on périt dans le confort», ce qui fait référence à la même sagesse.

Il est indiqué dans le Hanshu (documents historiques de la dynastie des Han) : «Les anciens considéraient les distractions comme du vin empoisonné et l’échange de la vertu contre des richesses comme un malheur. Depuis la création de la dynastie Han (206 av. J.-C.) jusqu’à l’empereur Xiaoping des Han (de 1 av. J.-C. à 5 apr. J.-C.), parmi des centaines de ducs, rois et empereurs, la plupart d’entre eux étaient corrompus et avaient une moralité dégradée. Pourquoi l’histoire est-elle ainsi? C’est leur environnement de vie et leur position qui les ont fait sombrer dans un état manquant d’autodiscipline.» Il s’agit véritablement d’une leçon dont nous, les générations suivantes, devrions nous inspirer.

Les anciens disaient : «qui se ressemble s’assemble». Avoir une bonne conduite et de la moralité est indissociable. La vertu associée à un dur travail fait comprendre aux gens que la vie est difficile, ils apprennent ainsi à être économe, à chérir les choses et à développer la gentillesse. Là où la vie est facile et confortable, on devient débauché sans retenu et méchant, on devient ainsi égoïste alors que de mauvaises pensées peuvent facilement être générées. Ainsi, rechercher une vie facile et confortable sans vertu est très dangereux pour une personne.

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