MONTRÉAL – La troupe Shen Yun a été applaudie à la Place des Arts par une salle bondée et enthousiaste vendredi dernier. Plusieurs personnes du milieu artistique étaient de la partie dont les «hommes» de la populaire série Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Danny Blanco-Hall (incarnant Malik) et Anthony Lemke (incarnant David) accompagné de son épouse, Maria Gacesa, ont apprécié le spectacle.

Ayant grandi près du quartier chinois, M. Blanco-Hall était plus familier avec la culture chinoise, mais avoue qu'il en a encore à apprendre.

«On ne peut jamais connaître assez sur une culture aussi vieille et traditionnelle que cette culture», déclare-t-il.

«Je pense que c'était coloré, resplendissant, paisible et, pour moi, éducatif. Peut-être suis-je ignorant, mais j'ai trouvé que je ne connaissais pas beaucoup la culture chinoise. Par l'actualité, on ne peut pas découvrir beaucoup à propos de l'art, de la culture chinoise», déclare de son côté M. Lemke.

Il a été particulièrement impressionné par les chorégraphies de danse classique chinoise. «Ça a été la partie qui m'a le plus touché. Il y avait les éventails, les manches longues et les foulards, c’est simplement beau et spectaculaire», ajoute-t-il.

«[En assistant au spectacle] tu ne focalises pas sur une personne en particulier, ce que tu regardes c'est la scène au complet, de cette façon tu perçois les mouvements, particulièrement les couleurs», estime M. Blanco-Hall. «C'était phénoménal!», renchérit-il.

M. Lemke était fasciné par le erhu, un instrument de musique chinois à deux cordes qui émeut comme peu d'instruments le font. «Je n'ai jamais vu un instrument comme ça auparavant!», partage-t-il.

Certains numéros du spectacle illustrent des aspects de la persécution, par le régime chinois, des gens pratiquant le Falun Gong en Chine. M. Blanco-Hall a souligné la présence de ces numéros plus actuels.

«Ce que j'aime avec ça, c'est lorsqu’une personne a un problème, tout le monde a ces problèmes, ils ont leurs histoires, ils ont leurs chansons pour exprimer leurs problèmes et leurs peines et, à la fin, ils vont quelque part.»

«C'est un régime de longue date, et la répression est une histoire connue... mais on ne le dira jamais assez», ajoute M. Lemke.

Sa conjointe, Mme Gacesa, ne tarit pas d’éloges pour le spectacle qui a voyagé dans 102 villes de par le monde l’an dernier afin de présenter la culture traditionnelle chinoise par la danse et la musique. Comme la danse classique chinoise était quelque chose de nouveau pour elle, elle était heureuse d'apprendre davantage à ce sujet.

Les maîtres de cérémonie ont «mentionné que ça [la danse classique chinoise] ne vient pas de la gymnastique ou de l'acrobatie, mais que ça inclut des éléments de ces disciplines. Alors, c'est très impressionnant», observe-t-elle.

Mme Gacesa a aussi apprécié l'orchestre de Shen Yun qui combine des instruments chinois et occidentaux et crée un son mélodieux et unique.

Au sujet de l’écran de fond sur lequel étaient projetés des décors numériques inspirés de différentes époques de la Chine, elle dit apprécier «la façon dont on présentait les différentes régions de la Chine. Pour quelqu'un qui n'a jamais visité ce pays, c'était bien de voir des images de cela».

La Grande Époque est un fier partenaire de Shen Yun Performing Arts. Pour plus d'informations, visitez: www.shenyunperformingarts.org.