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Massacre de Fort Hood: des militaires américains pourraient être poursuivis

Écrit par Aurélien Girard, La Grande Époque - Paris
20.01.2010
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  • (攝影: / 大紀元)

Plusieurs responsables de la base militaire de Fort Hood pourraient être poursuivis pour ne pas avoir surveillé le coupable du massacre de 13 militaires. Le psychiatre Nidal Hasan avait ouvert le feu dans la base texane en novembre dernier, et pour plusieurs responsables américains, les signes avant-coureurs existaient et auraient dû être pris en compte.

 

Le secrétaire d'Etat à la Défense Robert Gates a ainsi rappelé que les supérieurs hiérarchiques sont responsables de détecter les personnes pouvant représenter un danger. «Ne pas le faire, ou laisser le problème à une autre unité, peut conduire à des conséquences sérieuses ou même dévastatrices». Les raisons, pense-t-il, sont à chercher dans la capacité du département de la défense à faire face aux menaces. «Nous n'avons pas fait assez pour nous adapter à l'évolution des menaces qui est apparue sur les dix dernières années. Le département de la Défense est gêné par des attitudes du XXe siècle ancrées dans la Guerre Froide», ajoute-t-il, cité par le Houston Chronicle.

 

Le comportement du Major Hasan aurait pu permettre d'anticiper son geste, affirment des sources proches de l'enquête citées par la presse américaine : en surpoids, le major ne socialisait pas avec ses collègues et aurait tenu des propos extrémistes, note par exemple le Los Angeles Times.

 

Pour les deux rédacteurs du rapport préliminaire remis à Robert Gates, Togo West et Vern Clark, dont les conclusions sont dans les colonnes du Wall Street Journal, «certains médecins n'ont pas jugé de façon appropriée ni respecté les critères des officiers pour ce qui est du coupable supposé?» Ils soulignent par contre l'efficacité des réactions du personnel militaire qui en quatre minutes avait pu mettre fin à l'attaque, avec arrivée des premières ambulances pour secourir les blessés à peine trois minutes après cela. 

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