États-Unis: criminalité en baisse en 2009 d’après le FBI

Écrit par Vicky Jiang, La Grande Époque
09.01.2010

  • Des policiers à Times Square, New York. (Michael Nagle/Getty Images)(Stringer: Michael Nagle / 2007 Getty Images)

Selon le rapport préliminaire semestriel du FBI, les crimes violents ont baissé de 4,4% aux États-Unis en 2009, tandis que les crimes contre les biens ont eux chuté de 6,1%.

Les délits qualifiés de «crimes violents» comprennent le meurtre, le viol, le vol et les coups et blessures. Selon le rapport préliminaire, «les meurtres ont baissé de 10%, les vols de 6,5%, les viols de 3,3% et les coups et blessures de 3,2%».

Les crimes contre les biens, qui concernent les vols de toutes sortes, ont aussi baissé à l’échelle nationale. Au cours des deux semestres, le vol de voitures a diminué de 18,7%, les autres vols de 5,3% et les cambriolages de 2,5%.

Si l’on se réfère aux données par groupe de population, en termes de secteurs centre ville-banlieue, les actes de violence et crimes contre les biens ont diminué de 7% dans les villes de plus d’un million d’habitants. Cependant, les petites villes (de 10.000 à 25.000 habitants) ont, elles, vu une augmentation des actes violents de 1,7%.

Entre 2005 et 2006, les actes violents avaient connu une augmentation de 3,7%. Les données de 2008-2009 montrent la plus forte baisse des dernières années à l’échelle nationale, soit moins 4,4% pour les actes de violence et 6,1% pour les crimes contre les biens. Selon George Kelling, un chercheur en criminologie à l’université Rutgers cité par le Los Angeles Times, la raison est à chercher non seulement dans les nouveaux équipement fournis aux policiers, mais aussi dans la volonté politique exprimée: «Les chefs de la police peuvent bien dire que c’est l’économie ou autre chose et qu’il n’y a rien à faire, mais leurs patrons – les maires et les conseils municipaux – savent maintenant qu’ils peuvent et doivent réduire les crimes»; «il y a maintenant une pression de ‘si vous ne pouvez pas le faire, nous trouverons quelqu’un d’autre qui pourra’.»