Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

A Leping, carte blanche aux conducteurs payeurs

Écrit par MICHELLE YU, LA GRANDE EPOQUE
13.10.2010
| A-/A+

  • Vérification des papiers d’un routier. (攝影: / 大紀元)

Dans la petite ville de Leping, province de Jiangxi, la vie des conducteurs est simple comme celle d’un billet de banque dans une enveloppe. Ceux qui paient la somme nécessaire achètent une impunité complète, de quelques mois à un an, pour toutes leurs infractions au code de la route.

M. Cheng, un camionneur, en a fait la première expérience un jour où son camion a été contrôlé en surcharge. Cité par les médias d’État, il explique que la police lui a proposé de payer une amende de 3.600 yuans (360 euros) qui le couvrirait pour six mois – au lieu des 100 yuans pour l’infraction. Avec cette offre, Cheng pouvait conduire en surcharge aussi souvent que souhaité pendant la période «d’abonnement».

Surpris par l’offre, Cheng a dit ne pas avoir l’argent sur lui. Le policier lui a alors fait une offre à 1.800 yuans pour trois mois de protection.

Un autre chauffeur routier, M. Wang, s'est vu proposer  un arrangement moins courtois : arrivant de la banlieue de Leping, la police lui a dit que s’il ne payait pas l’abonnement pour six mois, il aurait une amende de 1.900 yuans à chaque rencontre avec la police.

Leping n’est pas la seule ville chinoise où le droit à infraction s’achète. Dans la province de Mongolie intérieure, des règles similaires s’appliquent depuis six ou sept ans. D’après des sources locales, les policiers peignent des numéros sur les véhicules qui ont payé la taxe mensuelle de 1.000 yuans (100 euros) pour qu’ils ne soient pas ennuyés. En Juillet, la police du canton de Mizhi dans la province de Shanxi a été observée utilisant la même méthode.

L’offre de «carte de fidélité» de la police a conduit les conducteurs à des nouvelles habitudes explique un autre chauffeur routier, M. Cha. Au lieu d’éviter la police et de limiter les surcharges, les conducteurs chargent maintenant les véhicules au maximum.

En réponse à la controverse, le directeur adjoint du bureau de la circulation de la ville, Xu Lisheng, tente d’expliquer : «Auparavant on faisait payer 40 à 50 yuans par infraction, mais ce n’était pas assez.» D’où un plan pour des amendes semestrielles, que des policiers trop zélés auraient simplement appliqué avant qu’il soit devenu officiel.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.