Le vendredi 12 novembre 2010, les anciens récipiendaires du Prix Nobel de la Paix se sont rassemblés dans la ville japonaise d'Hiroshima. Le Japon a accueilli cette conférence annuelle de trois jours pour l'avancement du respect des droits de l'homme et de la non-violence.

Le sommet de cette année mettra l'accent sur la non-prolifération nucléaire.

M. Hidehiko Yuzaki, Gouverneur de la Préfecture d'Hiroshima déclare: «Il y a 65 ans, Hiroshima est devenue la première ville de l'histoire mondiale à subir un bombardement atomique, ce qui a dévasté la ville en un instant et privé de nombreuses personnes de leur précieuse vie. Sans oublier la catastrophe et l'angoisse qui tourmentent toujours les survivants de la bombe, les gens d'Hiroshima continuent toujours de lancer un appel pour la paix mondiale sans armes nucléaires».

Le Dalaï-lama, leader spirituel tibétain en exil, reconnaît que de telles armes ne servent à rien. Il précise : «Bien que parfois les armes nucléaires soient utiles pour, ce que l’on appelle une stratégie dissuasive, cela apporte beaucoup de peur. Et si une personne insensée se présente ou même une personne normale ayant le pouvoir absolu et que son esprit soit sous le coup de l’émotion, et que naturellement l'émotion domine son esprit qui est entièrement sous l’emprise de l'émotion, il n'y aura pas de place pour le raisonnement».

Les questions de droits humains en Birmanie et en Chine ont également occupé un rôle central dans ces réunions.

L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a remporté le Prix Nobel de la Paix en 1991. Mais elle a été en garde à vue dans sa résidence pendant 15 des 21 dernières années pour avoir osé parler contre le régime militaire du pays.

Le lauréat 2010 du Prix Nobel de la paix, le dissident chinois Liu Xiaobo, est aussi actuellement détenu pour s'être exprimé contre le régime chinois.

Pour avoir accès à cette information en vidéo:

http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2010-11-22/353474511241.html