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Accidents médicaux évitables dans les hôpitaux

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque
26.11.2010
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  • Une infirmière porte un patient sur une civière le 9 novembre 2010 à l’hôpital Tenon à Paris. Les employés du département d'urgence de l'hôpital sont en grève depuis six semaines pour protester contre leur condition de travail. (Fred Dufour/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Neuf cents « événements indésirables graves » (EIG) surviennent chaque jour, en moyenne, dans l'ensemble des hôpitaux et cliniques français. Et près de 380 seraient évitables puisqu'ils seraient liés à des erreurs médicales. Ce sont les résultats de la deuxième étude Eneis (Enquête nationale sur les événements indésirables liés aux soins) révélée par l’hebdomadaire le Point.

Les personnes fragiles ou très âgées sont plus facilement enclin à avoir des complications, cela est dû à l’état de leur santé précaire, ce sont les accidents inévitables.  On ne peut pas avancer de chiffre précis car les statistiques ne sont pas totalement fiables mais environ 40%  des EIG pourraient être évités. En premier lieu, les EIG surviennent lors de dépistages invasifs et d’actes chirurgicaux. Puis, ce sont des médicaments mal dosés, donnés par erreurs ou qui ont des effets secondaires mal calculés et les infections nosocomiales qui prolongent la période d’hospitalisation. Heureusement, les conséquences n’entrainent que très rarement un décès.

Les auteurs, comme lors de leur étude de 2004, relèvent un nombre important de « défaillances humaines des professionnels, de supervision insuffisante des collaborateurs ou encore de déficit de communication entre professionnels » relève Le Point. Ce n’est pas étonnant quand on sait que les médecins travaillent parfois jusqu’à 36 heures de suite et couramment 12 heures sans avoir le temps de se reposer, ni même de manger correctement. Le manque de personnel ne permet plus d’avoir une supervision correcte et les transmissions se font souvent très rapidement.

 

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