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127 heures-Brise de terre

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, La Grande Époque
29.11.2010
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  • 127 heures-Brise de terre(攝影: / 大紀元)

Danny Boyle (Sunshine, The Beach, Trainspotting), réalisateur britannique et téméraire, a pris une toute nouvelle direction tout en conservant son goût pour le trompe-la-mort. Après le primé Slumdog Millionaire, Boyle tente le rapprochement avec les faits réels et les sensations fortes en concentrant son talent pour livrer 127 heures.

Aron Ralston (James Franco, Spider-Man), alpiniste aventureux, part pour une expédition en solitaire. Parmi ses prouesses réalisées sur les collines de Moab, en Utah, Aron commettra un faux pas l'entraînant dans une crevasse où il apprendra intimement ce qu’est la survie.

Le traitement Danny Boyle a la force de la tempête, qualité du réalisateur qui transparaît dans tous ses longs métrages précédents. Dès les premières secondes du film, il fait vivre on ne peut mieux la marginalité de Aron et ses rêves de casse-cou.

L'incorporation du microcosme, pour donner l'illusion d'un monde aux limites infinies dans un cadre fort limité, est sans faille. Certaines séquences micro-précises sont aussi bien réussies que le travail du réalisateur David Fincher dans Panic Room et Fight Club. Boyle possède également une intelligence musicale qui l'amène à choisir des sons d'une précision chirurgicale et des pièces musicales perçantes. Le choix des images est aussi un témoignage poignant de sa grande sensibilité cinématographique.

  • Aron Ralston (James Franco) coincé dans une crevasse.(攝影: / 大紀元)

James Franco a eu droit à un rôle coloré et bien adapté aux extrêmes, ce qui fait que le dernier opus de Boyle ne tombe pas dans la banalité.

Cette année, le thème de la claustrophobie est bien exploité sur grand écran. 127 heures rappelle l'expérience récente et très réussie du film Buried de Rodrigo Cortés, mettant en vedette Ryan Reynolds. Ce genre de film n'a guère le choix de reposer sur un acteur puissant et un scénario fin comme l'ambre qui a peu de marge de manœuvre pour s'exécuter.

Loin de constituer une détente ou une sortie en famille, 127 heures se veut plutôt un gros plan sur une situation vraie et angoissante, mais aussi touchante et légère. Le véritable Aron Ralston s’est aussi impliqué dans le processus de scénarisation. Il ne s'agit alors pas seulement d'un film emporté par recherche d'adrénaline et de sensationnalisme. Cela ne peut se produire quand Boyle est aux commandes.

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