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Le Massachusetts, des États-Unis 1re partie

Écrit par Christiane Goor
30.11.2010
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  • Le marché bio(攝影: charles Mahaux 241CMH / for any information about this image please contact http:www//theimageproshop.com)

 

Toute l’histoire des États-Unis semble avoir déferlé sur les côtes du Massachusetts, dépositaire d’un inimaginable trésor de culture et de traditions. Fondé par les pionniers venus du Vieux Continent, le port de Boston respire une qualité de vie aux accents européens. L’arrière-pays, véritable paradis de collines verdoyantes, égrène des villages qui sont autant de lieux de mémoire vivante.

Tout a commencé en décembre 1620, à Plymouth, à quelques kilomètres à peine au sud de Boston. Le Mayflower - petit navire de 30 mètres, chargé d’animaux, de provisions, de sacs de graines, d’outils et de 101 passagers - accoste sur le site d’un village amérindien abandonné. De la centaine de pèlerins britanniques, fanatiques partisans d’une forme stricte du calvinisme, la moitié ne survivra ni au scorbut ni au froid de ce premier hiver. Le salut viendra des Wampanoags, une tribu amérindienne, qui leur apprendront à faire pousser le maïs, à creuser des canoës et à pêcher dans les eaux poissonneuses du littoral. Cette rencontre salutaire sera célébrée l’année suivante, en novembre, par un traité de paix entre les envahisseurs et les autochtones lors d’une grande fête de réconciliation commémorée depuis, chaque année, à la même époque, lors du jour d’action de grâce de Thanksgiving.

Boston, la porte de l’Amérique

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D’autres pionniers suivront et, peu à peu, coloniseront la côte du Massachusetts. C’est à John Winthrop à la tête d’une imposante flotte de 11 vaisseaux et accompagné de 750 pèlerins que Boston doit d’exister, avec cet élan qui en fit rapidement une grande ville. Effectivement, six ans à peine après leur arrivée, les puritains avaient déjà fondé une école doublée d’un séminaire, établissement qui portera un jour le célèbre nom de Harvard.

Un siècle plus tard, c’est encore à Boston qu’éclatera la révolution américaine qui, au terme de batailles meurtrières contre les Britanniques, se soldera par la Déclaration d’Indépendance le 4 juillet 1776, jour de l’actuelle fête nationale. Ce n’est pas pour rien que les Bostoniens et les habitants du Massachusetts revendiquent le statut de berceau de la nation yankee, quitte à être pointés du doigt par leurs compatriotes pour leur esprit quelque peu chauvin.

Par ailleurs, Boston n’est pas peu fière d’être, sans aucun doute, l’une des rares villes américaines à posséder de nombreux vestiges d’un passé qui remonte jusqu’au XVIIe siècle. La cité a conservé vivant le souvenir de la lutte pour la liberté en créant un circuit piétonnier, bien nommé «Freedom Trail», dont le chemin est imprimé en rouge dans ses rues et sur ses trottoirs. Difficile en effet de se promener dans la ville sans rencontrer le site d’une bataille, un édifice historique ou quelque monument rappelant l’époque coloniale ou révolutionnaire. La balade permet de découvrir, entre autres, le plus vieux bâtiment de la ville, la maison de l’orfèvre Paul Revere qui chevaucha toute la nuit du 19 avril 1775 pour prévenir les colons installés à l’ouest de Boston de l’arrivée des troupes britanniques. Plus loin encore, l’Old State House paraît bien petite entre les gratte-ciels de la rue Washington. C’est de son balcon que la déclaration d’indépendance a été dite pour la première fois et, depuis, chaque année, elle y est lue à haute voix lors des festivités du 4 juillet.

Beacon Hill a conservé intacte son ambiance surannée d’autrefois. Ses ruelles pavées, toujours éclairées par de vénérables réverbères à gaz, sont restées étroites, juste assez larges pour laisser passer de front deux vaches, comme l’exigeait la loi fédérale. Elles serpentent entre de superbes bâtisses de briques rouges, ourlées de balcons en fer forgé. Qu’il s’agisse de maisons de poupées ou d’hôtels particuliers, leurs porches sont ornés d’un heurtoir en cuivre. Les squares, dont le plus connu est l’adorable Louisburg, abritent des pelouses arborées, protégées par une grille dont seuls les riverains ont la clé.

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