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La Chine bloque Wikileaks

Écrit par Equipe de rédaction de la Grande Époque
14.12.2010
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  • Une copie d’écran tirée d'une émission diffusée sur CCTV (Télévision Centrale de Chine), au sujet de la publication par Wikileaks de près de 400.000 documents classifiés sur la guerre en Irak (Image tirée d'une émission CCTV)(攝影: / 大紀元)

Dans une tentative audacieuse pour bloquer Wikileaks, le régime communiste a également bloqué les sites Wikipedia et Wikisource, pourtant sans aucun lien avec le premier.

Le 29 novembre 2010, lorsque Wikileaks a publié des documents classés évoquant des sujets sensibles en Chine, le Département Central de la Propagande (CPD), dépendant du régime communiste a ordonné : «Aucun article au sujet de Wikileaks.»

Entretemps, un certain nombre de sites au nom similaire à Wikileaks ont également été bloqués, apparemment pour s'assurer qu'aucun site Internet contenant le terme «Wiki» dans son nom ne puisse être affiché, y compris le populaire «Wikipedia.»

Le 29 novembre, Wikileaks a publié plus de 250.000 notes secrètes issues de la diplomatie américaine. Julian Assange, l'éditeur en chef de l'organisation né en Australie, a baptisé cette série de publications «Cablegate.» 

Ces derniers documents révèlent également des relations embarrassantes: l'association de la Chine avec le trafic d'armes entre la Corée du Nord et l'Iran, les ordres donnés par un ou des membres du Politburo chinois pour pénétrer dans les systèmes informatiques de Google ainsi que la réticence de la Chine («une peur bleue») d'une visite de la porte-parole de l'administration américaine Nancy Pelosi.

Selon le quotidien The Telegraph, «les dossiers contiendraient 3297 notes de l'ambassade américaine à Pékin, 555 de l'ambassade de Shanghai, 662 de Guangzhou, 260 de Chengdu, 120 de Shenyang et 950 de Hong Kong et Pékin examinera attentivement ce que ces notes contiennent.»

Radio Free Asia (RFA) a rapporté que la Chine avait auparavant commandé à Wikileaks de publier, en octobre, près de 400.000 documents d’information secrète sur la Guerre en Irak. QQ.com, le plus grand portail Internet de Chine, a publié un article, au sujet de ces documents, qui a été envoyé à plus de ses 100 millions d'utilisateurs. L'incident a été acclamé par les internautes chinois comme la publication d'information du plus haut niveau en Chine.

Cette fois, cependant, le département central de la Propagande a ordonné: «Aucune information au sujet de Wikileaks.» Plus tard, des articles en ligne, tels que «Les risques diplomatiques provoqués par Wikileaks,» ont également été effacés.

RFA rapporte: «Un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a demandé à Washington de gérer correctement la situation provoquée par la publication de documents par Wikileaks».

Après la publication des documents, Wikileaks a subi des attaques cybernétiques (refus de service), similaires à celles que Google avaient connues précédemment. La Grande Muraille informatique a été utilisée pour empêcher la majorité des Chinois de consulter Wikileaks, a rapporté RFA. Les tactiques de refus, citées ci-dessus, n'avaient pas été utilisées quand les documents concernant la Guerre en Irak ont été publiés. 

Cet ordre de censure a également affecté des sites Internet portant des noms similaires. La bibliothèque d'information de Wikipedia et Wikisource ont été bloquées en Chine.

Dans le passé, Wikipedia avait été bloqué par la Chine à quelques reprises. Après 2008, cependant, des Chinois ont pu consulter des pages web sur Wikipedia, à l'exception de celles liées au massacre de la Place Tiananmen et au Falun Gong.

Le porte-parole de Wikipedia chinois a confié à RFA: «Je ne sais pas pourquoi Wikisource a été bloqué. C'est un peu étrange, car Wikipedia, Wikileaks et Wikisource ne sont pas reliées.»

Article original: http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/46972/

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.