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Le Massachusetts, berceau des États-Unis 3e partie

Écrit par Christiane Goor
16.12.2010
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  • Le homard, la grande spécialité culinaire du Massachusetts(攝影: / 大紀元)

À trois heures à peine à l’ouest de Boston, au fin fond de l’État du Massachusetts, s’étire une région de collines douces et verdoyantes, les Berkshires Hills, qui sont à l’image du reste de l’État, une villégiature chic, culturelle et paisible. Lacs poissonneux, campagne ondulante, petites villes tracées sur le même modèle, avec des rues rectilignes, des églises au clocher blanc, des maisons de bois pimpantes, des jardins au gazon lisse à faire pâlir de jalousie un terrain de golf.

D’industrie, on ne connaît pas ou si peu. La région, jouant à fond la carte de la nostalgie du bon vieux temps a tout misé sur le tourisme depuis ses origines à peu près. Chaque village veille à entretenir son patrimoine à tel point que l’on distingue à peine ce qui a été construit hier de ce qui date de deux siècles. Ponts couverts, cuisine locale savoureuse, hôtels de charme, tout se veut en accord parfait avec l’histoire et l’atmosphère des lieux. On n’échappe pas non plus au General Store, cette épicerie qui date du temps des pionniers où l’on vend de tout, du bois, des clous, des bonbons, du café, des coussins, du miel et de plantureux sandwichs qui se dégustent sur les bancs de la véranda couverte.

Havre de paix pour artistes en quête d’inspiration ou pour citadins en rupture de stress, les auberges offrent des chambres cossues, avec des lits recouverts de grosses couettes moelleuses au cœur d’un décor à l’ancienne avec une débauche de volants et de petites fleurs. Partout, les bibelots et les photographies jaunies donnent l’impression d’être plutôt en visite chez une vieille tante de province. Cette nostalgie des temps jadis est entretenue par des reconstitutions de hameaux dont la plus intéressante est celle du village shaker de Hancock, à Pittsfield. Une dizaine de bâtiments restaurés racontent deux siècles d’existence d’une communauté qui avait opté pour l’autarcie.

Pourtant galeries d’art et restaurants branchés prennent ici leurs quartiers d’été, quand les riches New-Yorkais et Bostoniens investissent la région, attirés par son décor de cartes postales. L’été résonne de festivals de pièces de théâtre et de centaines de concerts en plein air. À Williamstown, le musée Clark abrite pas moins d’une trentaine de Renoir et presqu’autant de Monet. À North Adams, le Mass Moca, l’un des plus grands musées d’art contemporain du monde, s’est installé dans une usine textile désaffectée, permettant à cette cité quelque peu abandonnée de reprendre vie. Un foisonnement culturel conjugué à une impression d’intemporalité, tels sont les maîtres mots qui définissent ce coin de Nouvelle-Angleterre.

Infos pratiques

Quand partir

L’été est la période la plus agréable. Éviter la «saison des boues» dite aussi la cinquième saison, de fin mars à avril, car les précipitations y sont importantes.

Office de tourisme

Toutes les informations peuvent se trouver sur les sites

www.massvacation.com

ou encore www.office-tourisme-usa.com

Littérature

Le Massachussetts a alimenté l’imagination de nombreux auteurs qui y sont nés. Les amateurs de littérature classique américaine noteront que la célèbre maison aux sept pignons de Salem a inspiré Nathaniel Hawthorne pour son roman éponyme. À la même époque, Herman Melville écrivit à Pittsfield, dans les Berkshires, son chef-d’œuvre Moby Dick. La banlieue bostonienne de Concord a nourri plusieurs écrivains de renom, tels les philosophes Emerson et Thoreau et la romancière Louisa May Alcott dont Les quatre Filles du docteur March attendrissent encore les jeunes adolescentes actuelles. Enfin, Edith Wharton, dont le roman Le Temps de l’Innocence emporta le prix Pulitzer, construisit à Lenox une somptueuse résidence d’été qui se laisse visiter et dont les couleurs blanches et les volets verts lui donnent une allure très Nouvelle-Angleterre.

Collaboration spéciale

1ère partie

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