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Le chef de la police de Toronto sur la sellette

Écrit par Matthew Little, La Grande Époque
20.12.2010
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  • Une manifestante en pleurs au mois de juin(攝影: / 大紀元)

OTTAWA – Le chef de la police de Toronto, Bill Blair, fait face à un front demandant sa démission pour abus de pouvoir lors de la tenue du G20 à Toronto, en juin dernier.

L’Ombudsman de l’Ontario, André Marin, a indiqué dans un communiqué de presse que le gouvernement de la province avait donné à la police des pouvoirs exagérés. Ceux-ci étaient «d’une légalité douteuse et sans utilité» et ont eu pour conséquence un non-respect des droits civiques, indique M. Marin dans son rapport.

Les pouvoirs exceptionnels donnés à la police de l’Ontario pendant le G20 sont normalement applicables uniquement en cas de guerre. «Ici, en 2010, la province d’Ontario  a donné à la police des pouvoirs de temps de guerre alors que nous sommes en temps de paix. Cette décision n’aurait pas dû être prise à la légère et gardée secrète, en particulier au vu des dispositions de notre Charte des Droits et des Libertés», a indiqué l’Ombudsman.

«Le sujet est ici une des plus grandes arrestations de masse de notre histoire, avec près de 1.000 personnes à qui on a dénié le droit à se rassembler pacifiquement et à s’exprimer», tempête Don Davies, député du NDP (New Democrat Public) chargé des questions de sécurité publique.

«Nous avons entendu des exemples de mauvaise conduite policière, y compris 90 policiers qui ont caché leur nom et numéro de plaque. Nous devons savoir tout ce qui s’est passé et examiner minutieusement chaque point »

Des journalistes avaient également été arrêtés, voire frappés par la police de Toronto. Bill Blair, qu’un groupe Facebook de plusieurs milliers de personnes appelle à démissionner, reconnaît avoir fait des erreurs mais considère qu’aucune n’est assez sérieuse pour justifier sa démission.

MATTHEW LITTLE

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