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En dépit des améliorations, l’économie de Gaza dépend d’aides

Écrit par Gidon Belmaker, La Grande Époque
23.12.2010
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  • Un fermier palestinien cueille des fraises destinées à l’exportation dans une ferme à Beit Lahia, dans le nord de la Bande de Gaza, le 29 novembre. De nouvelles mesures autorisent les exportations de fraises depuis la Bande de Gaza. (Mohammed Abed/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Dans le cadre de l’assouplissement progressif du blocus imposé sur la Bande de Gaza, le gouvernement israélien a approuvé, le 8 décembre, des mesures supplémentaires autorisant des exportations accrues dans la région. Cependant, l’aide internationale pour la région, demeure un piège pour le développement économique.

Prés de deux semaines plus tôt, le 28 novembre, une mesure similaire, lancée avec le financement néerlandais, a permis des exportations de fleurs et de fraises depuis la Bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, vers le marché européen. Jusqu’à présent, 23 tonnes de fraises et approximativement 33 000 fleurs ont été exportées, selon des informations publiées la semaine dernière par le gouvernement israélien.

La pression internationale a joué un rôle clé pour convaincre le gouvernement israélien de relâcher son blocus. L’aide internationale et les projets financés internationalement constituent actuellement le pilier de l’économie de Gaza.

La décision du 20 juin, d’étendre la variété et la quantité de biens autorisés dans la Bande de Gaza, a été largement permise par la pression suite à l’incident de la flottille en mai dernier, lorsque neuf activistes ont été tués alors qu’ils tentaient de traverser le blocus.

Lente reprise économique

L’économie palestinienne s’est accrue après les accords d’Oslo en 1994, mais a fortement chuté après la violence du second soulèvement palestinien, connu sous le nom d’ «Intifada», en 2000. Depuis, la reprise économique de la Palestine est lente. Pour Gaza, la reprise du contrôle par le Hamas a mené à l’isolement international et une restriction de l’import-export pour le territoire.

Un rapport du Fonds Monétaire International sur l’économie de la Palestine de septembre, a montré un accroissement des indicateurs économiques de Gaza en 2010. Selon le rapport, la croissance du PIB a Gaza est estimé à 16 pour cent.

ne représente que 60 pour cent de son niveau de 1994, et son taux de chômage est parmi les plus élevés du monde, avec 35 pour cent.

L’influence internationale

Suite à la décision du 20 juin, 64 projets financés au niveau international se centrant sur la santé, les infrastructures, le logement et l’éducation dans la Bande de Gaza, ont été approuvés par le gouvernement d’Israël

Bien qu’approuvés, les projets ont provoqué l’inquiétude du gouvernement israélien du fait de la nature des matériaux  qu’ils nécessitent. Depuis le début de 2010, 78 projets financés au niveau international ont été approuvés pour la Bande de Gaza par le gouvernement israélien.

L’approbation a été récemment accordée pour la réalisation de projets des Nations Unies à Gaza, pour un total de plus de 83 millions d’euros, a confirmé Robert Serry, coordinateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen Orient, dans une déclaration, suite à la décision israélienne d’augmenter les exportations de Gaza.

L’économie Palestinienne—et l’économie de Gaza en particulier—est fortement dépendante de l’aide des gouvernements étrangers et des ONG.

En 2011, une stratégie, avec un budget de plus de 4 milliards et demi d’euros, a été présentée pour les territoires palestiniens par le Processus d’appel consolidé humanitaire des Nations Unies. Elle est soutenue par 213 projets, dont 147 provenant des ONG locales et internationales, et 66 provenant des agences des Nations Unies.

Les projets se concentrent sur des régions où l’autorité palestinienne est limitée, y compris la Bande de Gaza et les régions de la Banque Occidentale qui sont sous le contrôle total d’Israël. Cette somme n’inclut pas l’aide internationale et les fonds de l’autorité palestinienne elle-même.

Selon l’appel de 2011, publié la semaine dernière, alors que la nouvelle politique d’Israël envers Gaza a entrainé des biens et des matériaux accrus, elle n’a pas modifié les paramètres les plus fondamentaux du blocus. Selon l’appel, le nombre de chargements entrant dans Gaza entre juillet et septembre cette année ont constitué moins d’un quart des mouvements dans la bande, durant les cinq premiers mois de 2007, avant que le Hamas ne s’impose dans la Bande de Gaza.

«A moins que les carrefours soient totalement ré ouverts dans un environnement sûr, permettant, entre autres, la reprise complète des flux d'exportation et des activités commerciales légitimes, l'étau socio-économique sur Gaza continuera à étouffer son redressement ainsi que le potentiel de développement, et maintiendra la plupart de sa population dépendante de l'aide humanitaire» affirme l'appel.

Version anglaise disponible à : http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/47401/

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