Après le bombardement de l’île de Yeonpyeong, par la Corée du nord, le 23 novembre, qui a eu pour conséquences la mort de deux soldats et de deux civils, le régime chinois tente d’apaiser les tensions sur la péninsule coréenne.

Sur fond de crainte qu’une guerre puisse éclater, le régime chinois a proposé, le 28 novembre une réunion d'urgence avec les membres des six, afin de tenir des pourparlers. Ces membres sont la Chine, le Japon, la Russie, la Corée du Sud, la Corée du Nord et les États-Unis. Depuis 2003, ce groupe s'est réuni plusieurs fois pour discuter du programme nucléaire nord-coréen, jusqu'en avril 2009 date à laquelle le gouvernement de Pyongyang s’est retiré des pourparlers.

Le régime chinois est le plus important partenaire commercial de la Corée du nord. Il constitue la principale source (environ 80%) de nourriture, d'armes et de carburant pour le régime de Kim Jong Il. Les dirigeants chinois sont également impliqués dans les négociations diplomatiques avec la Corée du sud. Ces différents éléments permettent à la Chine d’être dans une position privilégiée pour intervenir.

Un destroyer sud-coréen et un porte-avions américain ont pris position dans la mer Jaune, dimanche 28 novembre, pour des exercices militaires conjoints, jusqu'à mercredi. La Corée du nord a averti qu’elle sera «sans merci» si l’entraînement a lieu proche de ses eaux.

Les pourparlers à six tentent de trouver une solution au programme nucléaire de la Corée du nord. Quant aux fonctionnaires chinois, ils déclarent que le projet de réunion d'urgence ne signifie pas une reprise des pourparlers.

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http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2010-12-06/601624444146.html