La dirigeante pro-démocratie birmane, Aung San Suu Kyi, a rencontré les familles de prisonniers politiques dans un monastère de Rangoon, et a su trouver les mots pour leur redonner le courage de se battre pour la libération de leurs proches.

C’est accompagné de son plus jeune fils, Kim Aris, qu’Aung San Suu Kyi a rencontré les familles des prisonniers politiques.

Elle s’est engagée à ce que son parti mette tout en œuvre pour aider les prisonniers et leurs familles, tout en déclarant qu’elle ne tarderait pas à les rencontrer à nouveau. 

«Au sujet des autorisations de visites aux prisonniers, si vous rencontrez des problèmes, venez me le dire et nous en discuterons ensemble. Nous trouverons toujours une solution», a-t-elle expliqué.

Aung San Suu Kyi a déclaré connaître les conditions dans lesquelles les moines sont incarcérés. Elle souhaite, à l’aide de la loi, parvenir à résoudre ces problèmes.

«Nous sommes très heureux, elle est très attentive aux familles de prisonniers. Elle a été si chaleureuse avec nous. Nous lui en sommes très reconnaissants», a témoigné Kyi Kyi Nyunt, sœur d’un prisonnier politique.

Il y a plus de 2000 prisonniers politiques en Birmanie. La plupart d'entre eux sont des membres de la Ligue Nationale pour la Démocratie.

«Maintenant que Aung San Suu Kyi a rencontré les familles des prisonniers politiques, ils ont retrouvé du courage et de l'énergie pour continuer à se battre pour leurs proches – leurs fils, leurs filles, leurs maris et leurs épouses. Ces familles ont été très heureuses de la rencontrer pour cette raison» a précisé Phyo Min Thin, ancien prisonnier politique.

Aung San Suu Kyi a vu sa dernière assignation à domicile suspendue par les dirigeants militaires birmans il y a trois semaines. Plusieurs dirigeants et groupes des droits humains à travers le monde ont acclamé sa libération, tout en  continuant à demander celle de tous les autres prisonniers.

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