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Mécontentement à Hong Kong après les fuites radioactives chinoises

Écrit par Zhou Yu La Grande Epoque
08.12.2010
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  • Le réacteur nucléaire Daya. (Wikimedia Commons)(攝影: / 大紀元)

Des responsables hongkongais s’irritent de ne pas avoir été informés d’une fuite radioactive dans une centrale nucléaire en Chine continentale, à quelques dizaines de kilomètres de l’île.

Le réacteur Daya est situé dans la péninsule Dapeng à Shenzhen, soit à 40 kilomètres de Hong Kong, et accumule les incidents depuis plusieurs années.

Le dernier en date est survenu le 23 octobre quand un des circuits de refroidissement du réacteur N°1 s’est fendu, laissant échapper des radiations – ce dont le public a été informé trois semaines après.

C’est la troisième fois en six mois que le réacteur connaît des incidents de gravité variable, et les annonces officielles d’une anomalie bénigne de niveau 1 – soit le plus bas des sept niveaux d’alerte – peinent à rassurer.

Le quotidien hongkongais Apple Daily dit avoir reçu l’information de la fuite le 12 novembre. Il a alors contacté la China Light & Power le 13 novembre, dont une des filiales, la Hong Kong Nuclear Investment Co. (HKNIC), a confirmé le 15 novembre qu’une fuite avait eu lieu le 13 octobre.

Chen Zhaoxiong, directeur général du HKNIC, a expliqué au cours d’une conférence de presse que lors d’une inspection de routine, deux failles de 2 à 7 centimètres ont été trouvées. «C’était un incident de niveau 1 sans gravité» a expliqué M. Chen, niant toute tentative de dissimulation de la fuite.

Mais certains députés de Hong Kong, comme James To Kun-Sun, considèrent que les délais d’information sont inacceptables. M. To a demandé une réunion d’urgence du bureau de sécurité de Hong Kong: «Je veux savoir qui est responsable de cela car il pourrait avoir à payer un prix politique élevé».

D’après le porte-parole du gouvernement de Hong Kong, une note d’information officielle a été reçue le 2 novembre, qui a immédiatement rassuré quant à l’absence de risque de dommages sur l’environnement ou la santé. Hong Kong a cependant relevé le niveau de vigilance pour prévenir tout risque de contamination.

L’essentiel de la production électrique du réacteur Daya alimente Hong Kong. Au moment de la naissance du projet à la fin des années 80, plus d’un million de Hongkongais s’étaient opposés à sa construction.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.